La liste “Un engagement citoyen pour la Côte Vermeille” tiendra une réunion publique, ce jeudi 26 février, à 20h, à la salle du PAJ, face à la mairie, à Palau del Vidre.

David Marais, qui forme avec Audrey Quintane le binôme de “Un engagement citoyen pour la Côte Vermeille”, s’est expliqué, lundi dernier à Saint-André, lors de sa première réunion publique dans le cadre de cette campagne électorale, sur les raisons de son combat électoral. Il a présenté son équipe et son projet…

 

“Content d’inaugurer avec vous notre campagne électorale ciitoyenne à Saint-André pour les élections départementales.

Par avance je vous demande de nous excuser, pour notre manque d’habitude à ce genre d’exercice, mais c’est aussi pour cela que nous sommes là, pour un renouvellement citoyen, différents des carriesristes de la politique, mais tout aussi capable.

Je vais vous présenter très vite notre équipe, ils se présenteront eux même après :

Audrey Quintane, Marie-Edmonde Mazzola et Joël Caïrat, et notre madataire financier et homme à tout faire, Sébastien Thuriaux.

Je voulais aussi ajouter en préambule, que nous avions constitué un comité de campagne, certains membres sont présents ce soir avec nous, il reste bien entendu ouvert.

Pourquoi j’ai fait le choix de la candidature à cette élection :

Sous le seuil de pauvreté, malade chronique et handicapé, comme beaucoup d’entre vous, je ne me sens plus représenté par les élus actuels, ou par leurs prétendants issus de la vieille école politique française.

Pris en charge au Centre Bouffard-Vercelli de Cerbère depuis 10 ans, et y passant un mois sur huit, je ne pouvais rester insensible au devenir du Centre y passant un mois sur huit. En septembre 2014, je suis devenu président de l’Association Contre la Délocalisation du CBV de Cerbère.

Au fait des choses, j’ai pu me rendre compte à quel point élus, administrations d’Etat, et même les ministères concernées, sont loin des réalités que nous vivons, prêts à prendre des décisions, attaquant aussi bien notre système de soin et de sécurité sociale sur le compte de l’austérité, pour toujours plus de libéralisme et d’intérêts privés, où bientôt les plus pauvres, ne pourront plus accéder aux soins, mêmes vitaux.

Je suis responsable de la commission nationale handicap d’Europe Ecologie – Les Verts, mais j’ai tenu à ce que cette liste soit citoyenne.

Mon implication dans ce parti concerne la condition des personnes en situation de handicap, et aussi souvent de la précarité, mais je n’ai aucune d’ambition politique dans ce mouvement, outre cet engagement.

C’est en tant que président de l’ACDCBVC que j’ai la conviction que cet engagement politique dans l’élection départementale peut être utile aux habitants du canton de la Côte Vermeille et du département.

Pour notre liste, il s’agit d’engendrer une dynamique qui puisse être porter par et pour les acteurs du canton et ses habitants, et pas de promettre.

Mon engagement est et sera surtout social, mais pas seulement, car nous le savons, tout est lié.

Ainsi la défense d’une offre de soin spécifique et de qualité en milieu marin à Cerbère, n’a pas à être délocalisée. La perte d’emploi au Centre, induirait aussi la perte d’emplois indirects, induirait surement la précarisation de certains commerces et artisans, et qui sait d’autre ?

Mon ambition est de pouvoir soutenir toutes les initiatives citoyennes qui pourront redonner à ce canton, emplois, solidarités, et notamment dans le cadre de l’économie sociale et solidaire (c’est à dire : le monde associatif, coopératif…) Il s’agit là du soutien par le conseil départemental aux associations, aux développement des SCOP (société coopérative ouvrière partcipative, des plate-formes financières partcipatives de développement…)

Les atouts du canton sont nombreux pour recréer un tissu économique, il s’agit d’inventer avec les citoyens, les nouvelles solutions à notre portée.

Ainsi, le développement des énergies renouvelables sont un exemple, combien d’emplois pourraient être créés dans ce canton, tant dans la production des moyens de produire ces énergies (construction de panneaux photovoltaïques et thermiques, les éoliennes onshore et offshore ou encore la géothermie. Combien d’emplois encore dans l’installation et l’entretien des ses nouvelles infrastructures de production d’électricité, pour redonner au final emplois durables et autonomie énergétique en électricité du territoire, ce n’est qu’un exemple.

En matière de solidarité, des politiques publiques existent, le département en conservera la compétence, le RSA (revenu de solidarité active), l’APA (l’aide personnalisée à l’autonomie) ou encore la PCH (prestation de compensation du handicap) ne vont pas être remise en cause. Pour autant on sait que selon les tendances politiques, les critères d’attributions peuvent devenir plus restrictifs, les attributions d’aide humaine sont souvent réduites pour des raisons budgétaires, au mépris de l’accès aux droits, de la loi, et de l’égalité de traitement qui nous est du sur tout le territoire national.

J’ai la prétention de pouvoir représenter l’intérêt de tous, notamment des plus démunis, vivant cette réalité des minima sociaux moi-même, connaissant aussi l’ampleur du non recours à l’accès aux droits, je mettrai toute mon énergie et mes convictions pour qu’au delà du système institutionnelle qui a ses limites, des relais, associatifs notamment, aient les moyens d’accompagner les plus démunis à sortir de la pauvreté et de toutes les situations qui les fragilisent”.