Daniel MACH (LR-UDI), maire de Pollestres, candidat de la droite et du centre dans la 1ère circonscription, n’a pas du tout apprécié les récents propos de son concurrent Romain GRAU, 1er adjoint de la Ville de Perpignan, candidat du mouvement “La République En Marche” (LREM), candidat comme lui sur la 1ère circonscription des P-O.

Pour se justifier concernant le malaise social au sein de l’entreprise de maintenance aéronautique, EAS, qu’il dirige, et, fait rarissime localement, l’ouverture d’une enquête préliminaire toujours concernant EAS par le Parquet de Perpignan, Romain GRAU a lâché la petite phrase suivante : “Nos adversaires mettent fortement en danger nos emplois dans cette affaire qu’ils politisent (…)”.

Cette petite phrase assassine du candidat Romain GRAU a déchaîné sur les réseaux sociaux une certaine colère de la part des autres candidats qui s’est vite répandue sur la toile à la vitesse “V”.

Pour Daniel MACH, ce genre d’allusion “est tout simplement insupportable ! Tant qu’il y est, puisqu’il est si sûr de ses sources, Romain GRAU n’a qu’à donner des noms”.

Furieux, très remonté contre Romain GRAU, Daniel MACH balance : “Romain GRAU a visiblement un problème de compétences dans ses affaires. Plutôt que de les solutionner, il s’invente un pare-feu législatif dans une campagne électorale où il sait qu’avec cette affaire d’EAS révélée au grand jour ses chances d’être élu s’amenuisent. Non, M. GRAU, ce n’est pas en agissant ainsi, en pointant des boucs-émissaires le temps d’une campagne électorale, que vous sauverez l’entreprise EAS ! Car il y a vraiment urgence à sauver l’entreprise. Si le Parquet de Perpignan a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire, c’est certainement parce que les magistrats ont mesuré l’ampleur du problème et de la situation économique. Plutôt que de chercher à pointer du doigt vos adversaires politiques, vous devriez réunir les partenaires sociaux, provoquer une table ronde avec la CCI (puisque le P-DG d’EAS en est élu), la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, le Département, la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (puisque comme moi vous en faites partie), l’Etat… Tous ces acteurs, en connaissance de cause, permettraient peut-être de parer à toute éventualité pour préserver les très nombreux emplois menacés au sein d’EAS. Car l’urgence est bien là. M. GRAU, ne vous trompez pas de cible ! Les employés d’EAS n’ont surtout pas vocation à être otages de vos ambitions politiques (…)”.