Me Louis Aliot (FN), tête de liste Perpignan Ensemble.

Dans l’après-midi d’hier dimanche 12 janvier 2014, salle des Adrets à Claira, Me Louis Aliot (FN), conseiller régional des P-O et tête de liste Perpignan Ensemble (Rassemblement Bleu Marine), tenait un meeting devant ses militants, à l’occasion du traditionnel rendez-vous de la Galette des Rois.

Morceaux choisis d’un discours haut en couleur(s), durant lequel Louis Aliot n’a ni mâché ses mots ni caché ses intentions, porté par les applaudissements de quelque 400 supporters…

“Nous sommes désormais une fédération qui compte au sein du Front National, nous avons dépassé les 1 000 adhérents, pour autant nous nous apercevons que sur le terrain nous manquons de bras. Je fais appel à toutes les bonnes volontés, car nous n’y arriverons pas si vous ne nous aidez pas. J’aimerai que vous preniez conscience de la machine de guerre que nous avons en face (…)”.

“Sur le département, le système UMP ne vaut pas plus cher que le système socialiste (…)”.

“Si nous avons fait l’effort de retirer aux dernières élections législatives notre candidate Irina Kortanek, c’était pour ne pas donner tous les leviers de pouvoir dans le département des Pyrénées-Orientales à la gauche. Je le dis aujourd’hui, nous ferons tout pour faire battre le député Siré à Saint-Laurent qui a renié ses promesses avec lesquelles il s’était engagé au moment des élections législatives, puisqu’il avait fait un communiqué de presse où il s’engageait à défendre l’Europe des patries contre le fédéralisme européen et contre la Commission de Bruxelles. Il a avec les autres parlementaires voté le fameux Traité budgétaire européen qui fait qu’aujourd’hui nous n’avons plus aucune liberté de manÅ“uvre au niveau de l’Etat ! (…)”.

“Nous ne sommes pas là pour aider le PS contre l’UMP, ou pour aider l’UMP contre le PS, mais nous sommes là pour les remplacer. Mais pour cela, il faut gagner les élections !” (…)”.

“Je vous le dis, et il y a des signes qui ne trompent pas, on attend de gros succès des listes du Rassemblement Bleu Marine au Barcarès, mais également dans d’autres communes où le Rassemblement Bleu Marine sera présent sur des listes Divers Droites, je pense plus particulièrement à Canet-en-Roussillon, avec notre ami Me Cevaert, nous regarderons attentivement la liste de notre ami M. Mouche à Saint-Estève… Je n’oublie pas Espira de l’Agly, Tresserre… Et puis, excusez-moi le terme, si nous voulons faire péter la baraque, il reste Perpignan. Là, les choses sont entrain de s’éclaircir, puisque nous avons en face de nous que des listes de gauche : toute la gauche discréditée avec un candidat socialiste, il faut bien le dire, un peu poussif, un peu phallo, M. Cresta, qui n’a pas l’air d’y croire beaucoup, et puis surtout maintenant la liste de M. Pujol qu’il ne faudra plus considérer comme une liste de droite puisqu’il accueille désormais depuis la semaine dernière des transfuges du Parti Socialiste, en exercice, qui siègent encore dans son Opposition (…)”.

“A celles et ceux qui disent, à droite, si vous votez Front National vous aurez le Parti Socialiste, je réponds que si vous votez Pujol vous aurez le Parti Socialiste, car vous l’avez déjà sur sa liste, et pas uniquement, parce que vous l’avez aussi dans sa politique municipale. Toute la politique municipale de M. Pujol est socialiste (…)”.

“M. Pujol, comme les autres, achète la paix civile avec l’argent du contribuable. Comme il n’est pas capable de donner des ordres pour remettre de l’ordre à Perpignan, il donne de l’argent via des subventions à certaines associations, aux grands frères pour calmer les voyous dans les banlieues ou les quartiers difficiles. Cette vérité, il va falloir la rappeler pendant toute la campagne (…)”.

“Il n’y a pas aujourd’hui de risque de gauche à Perpignan, car la gauche va prendre une déculottée historique (…)”.

“Nous ne vivons plus en démocratie ; leur démocratie est une dictature molle, qui empêche les gens de penser, qui empêche les gens de s’exprimer, qui fait pression sur le peuple, dans une situation de crise économique et sociale difficile. Si vous voulez réellement sauver le pays, si vous voulez réellement donner un avenir à nos enfants, si vous voulez réellement que demain France porte encore son nom, alors je peux vous dire que vous avez intérêt à vous mobiliser, à mobiliser vos amis, vos voisins, parce que la renaissance de la France passera évidemment par la victoire de nos idées et la victoire du Front National (…)”.