Communiqué de presse du PCF’66.

Bourg-Madame, La Tour-de-Carol, Les Angles, Montlouis, Prades, Ria-Sirach, Vernet-les-Bains… Non la fermeture de classes n’est pas une fatalité comptable ce sont les équilibres de la commune, voire de tout un territoire qui sont remis en cause.

La formation des futur.e.s citoyen.ne.s et l’épanouissement de chaque individu ne dépend pas des seuils définis par le ministère de l’Éducation nationale. Cette logique financière est irresponsable. Elle ne sert qu’à remplir les conditions des réformes voulues par le gouvernement, notamment les dédoublements en REP et REP + au détriment de l’ensemble des autres établissements. Pour palier cette situation l’administration ne trouve rien de mieux que de diminuer le quota des maître formés et de supprimer des classes en milieu rural ! Déshabiller Paul pour habiller Jacques en quelque sorte ! Quelle longueur de vue !

Les fermetures de classes ne sont qu’un premier pas vers la fermeture d’école. Or, un village sans école est un village qui se meurt. Une école rurale avec son école maternelle n’est pas seulement un lieu pour apprendre à lire à écrire et à compter. C’est également un endroit indispensable pour la socialisation des enfants. En milieu rural, certaines familles ont aussi besoin d’aide. L’école et le dialogue avec l’enseignant(e) représente un point d’appui pour les épauler. Les enseignants le savent bien, il est plus facile de s’occuper de chaque enfant dans une classe de 12 ou 15 enfants que dans une classe de 30.

Une école n’est pas un coût mais un investissement, c’est pour cela que les communistes de Capcir-Cerdagne-Conflent soutiennent les parents d’élèves, les enseignants et les élu.e.s qui se battent pour empêcher les fermetures de classes. Ils appellent tous les citoyens de ces territoires à participer à se joindre à eux”.