Jacques Cresta, député de la 1ère circonscription des P-O et 1er secrétaire de la fédération catalane du Parti socialiste, communique :
– “Entre celui qui avait déclaré en 2007, qu’il avait trouvé un Etat en faillite et l’ami de Takiedine, il n’y a qu’une chose en commun : le bilan calamiteux de dix ans de pouvoir UMP.
Après la réussite des “primaires socialistes”, où trois millions d’électeurs avaient participé au scrutin, le principal parti de l’opposition a été incapable d’organiser des élections pour 300 000 militants.
On comprend mieux pourquoi ils ont laissé notre pays dans cet état.
Mais au-delà de cette pitoyable péripétie, le plus grave c’est la dérive droitière de ce parti, à la limite désormais de l’extrême-droite.
En effet, au-delà du vote pour la présidence, les militants s’exprimaient sur des motions et il semblerait qu’arrivent en tête celle de la Droite populaire et celle de la Droite forte qui puisent dans le programme du Front national (FN).
Dans notre département c’est manifeste et je n’oublie pas que Jean-Marc Pujol (Ndlr. le maire de Perpignan) est un fervent partisan de cette dernière ligne.
Nous avons déjà vu à l’occasion des législatives ce rapprochement subliminal entre une partie de l’UMP et le FN.
Aujourd’hui, la question que je pose aux responsables de l’UMP’66, c’est que font-ils du Gaullisme et de la Droite sociale ? Quelles sont leurs valeurs ?…”.