Communiqué de presse.

“Le RCP 66 (Rassemblement Citoyen et Politique des Pyrénées-Orientales) invitait vendredi 16 mars dernier à Céret Mickael IDRAC pour une conférence / débat sur le rapport entre migrations internationales et droits de l’enfant. L’intervenant est professeur des écoles mais aussi doctorant en sociologie à l’Université Paris-Descartes, rattaché au Centre Population et Développement et bénéficie d’expériences de terrain si bien nationales (Calais) qu’internationales (Thaïlande, Liban, Grèce, Macédoine, Serbie).
L’intervention était articulée autour d’éléments techniques généraux sur les migrations pour déconstruire les représentations erronées entretenues par les médias et le vieux monde politique. « Il s’agit en préalable de mettre en exergue les contradictions des politiques publiques », expliquait l’orateur avant de dérouler son intervention fournie.
Le droit à l’éducation et l’obligation de scolarisation illustrent parfaitement cet état de fait. Mickael IDRAC a démontré, en enrichissant par des exemples issus de ses terrains d’étude et d’action en Grèce et en France, par quels mécanismes les États parviennent à écarter les enfants déplacés (comprendre migrants…) des systèmes scolaires classiques. « Il suffit par exemple, comme la Grèce, de demander davantage de vaccins que la loi ne l’y autorise, ou encore comme la France, d’exiger des justificatifs de domicile lors d’une inscription alors qu’une simple adresse postale suffit », indiquait-il en appui de sa démonstration. Il s’agit, pour Mickaël IDRAC, d’un véritable « déni d’inclusion » peu glorieux.
Et l’orateur de conclure : « Dans ce contexte de tensions et de restrictions, l’éducation et l’enfance, restent le meilleur moyen de tirer la sonnette d’alarme et placer nos dirigeants devant leurs responsabilités ».
L’éducation reste un droit universel et inaliénable pour tous. Y compris les migrants…”.