Dans le département des Pyrénées-Orientales, qui abrite les z’Amours et le fief électoral de notre Premier ministre, Jean Castex : pratiquement treize points d’avance séparent le 1er (Qui est une première en l’occurrence) du second, au soir du 1er tour de l’élection présidentielle qui s’est donc déroulé hier, dimanche 10 avril, soit : en faveur de la candidate Marine Le Pen (RN) sur le président-candidat Emmanuel Macron (LaREM) ;  soit encore plus précisément et très exactement 32 761 voix… Quelle gifle, my god !

Au Pays des rousquilles, Jean Castex, autrefois maire de Prades-en-Conflent et conseiller départemental (stoppé net au pied du Canigou), a échoué, certes provisoirement car rien n’est définitif.

Pour résumer la situation, localement s’entend, nous pourrions emprunter ces quelques mots à Antoine Furetière (Dictionnaire universel, contenant généralement tous les mots François, 1727, volume 2) et les détourner ainsi : “il est venu si peu de gens pour voir la représentation d’une pièce, qu’on a été obligé de leur rendre l’argent et de les renvoyer sans jouer”.

Bon, en même temps, il n’y a rien à rendre à Jean Castex, car, pendant tout son ministère matignonesque, il n’a rien donné à notre département, qui est aussi le sien, si ce n’est distribuer des médailles (même pas en chocolat Cémoi).

Sous le ciel du Roussillon, le dimanche des Rameaux (c’était hier) n’aura pas porté bonheur, chance, au pèlerin Saint-Jean Castex. Pas de quoi orner les images dans les maisons et foyers catalans, pour faire un geste de vénération et de confiance envers Jupiter…

 

L.M.