“RSA Jeunes et les minimas sociaux : il faut d’abord penser à l’insertion professionnelle”

Sous ce titre la fédération départementale du parti Les Républicains des P-O communique :

“Autant l’idée de fusionner les minimas sociaux apparaît nécessaire, autant l’instauration d’un RSA jeune reste à ce jour inapproprié.

S’agissant des minimas sociaux, les Républicains n’ont pas attendu la sortie du rapport du député PS qui n’est autre que le rapporteur de la loi “travail” pour faire des propositions en la matière : l’allocation sociale unique a fait son chemin ; restera à réaffirmer sa philosophie (exigence de solidarité envers nos concitoyens les plus en difficulté sans tomber dans l’assistanat) et à concevoir sa mise en Å“uvre opérationnelle (devoir de simplicité sans tomber dans les travers habituels de “l’usine à gaz” inefficace et coûteuse en gestion).

Quant au RSA jeunes, son concept refait surface régulièrement dans les rangs de la gauche quand, en panique, elle réalise qu’elle n’a pas tenu ses promesses vis à vis des jeunes et tente de se rattraper à coup d’annonces démagogiques. Faire croire qu’un jeune de moins de 25 ans en précarité financière n’a “droit” à rien est faux. Au-delà des bourses ou de la garantie jeunes, de nombreux dispositifs (trop !) existent, à la main des missions locales pour les jeunes ou des conseils départementaux pour accompagner les jeunes dans leur parcours d’insertion. Car l’objectif doit bien rester celui de l’insertion professionnelle.

Les pouvoirs publics doivent donc s’attaquer aux racines du mal qui compromettent les chances des jeunes les plus démunis, car il y en a hélas, et force est de constater qu’ils sont toujours plus nombreux depuis la prise de responsabilité d’un François Hollande qui voulait pourtant “réenchanter le rêve” : le manque de maîtrise des fondamentaux, la mauvaise orientation, le défaut de formation adaptée aux besoins des entreprises, et pour certains, l’absence de goût du travail, sont autant de frein à l’insertion durable des jeunes.

Dans un pays qui compte 25% de jeunes au chômage mais 300 000 offres d’emplois non pourvus, l’urgence est bien de tout mettre en Å“uvre pour faire coïncider l’offre et la demande comme de promouvoir les revenus tirés du travail plutôt que ceux de l’assistance”.