-“On continue à bétonner pour augmenter inlassablement la population du département des Pyrénées-Orientales – Argelès-sur-Mer, Villeneuve-de-la-Raho, Montesquieu-des-Albères et j’en passe… – alors qu’effectivement l’urgence est dans un premier temps de faire venir des médecins et, surtout, s’autosuffire en eau

 

Des millions d’€uros sont dépensés à contruire des quais portuaires facilitant les importations concurrentielles, à arroser des vignes, à déchirer outrancièrement la nature au bord de Mare Nostrum, ce à des fins touristiques, festives, etc.

Sans compter ces projets délirants de pipeline, consistant à prélever davantage l’eau douce raréfiée depuis le barrage de Vinça,  afin de faciliter les actions de promoteurs toujours plus agressifs dans leurs appétences financières.

Aucun édile de la Côte n’a pour ambition – communale, départementale, régionale, nationale, européenne – de faire construire par exemple une usine à désaliniser l’eau de mer.

Aucun maire du département n’a de projet en commun, au profit d’un mieux être collectif.

Dernier exemple d’inaction devant une priorité : dans le Ribéral, la Têt s’essouffle, se meurt car une bande d’écologistes-bobos pensent la préserver en la rendant “intouchable”. Hors ce fleuve est tout autant victime des sécheresses que de ses crues régulières. A certains endroits ses courants creusent l’épaisseur de son tuf argileux-limoneux.

Tôt ou tard, l’étanchéité de son lit aquatique sera percée, son eau deviendra souterraine comme sous l’Agly des Fenouillèdes. Pour autant, il existe des solutions. Notamment la construction de seuils sur les différences de niveau. Mais là encore, les volontés politiques font défaut.

L’Administration et les élus complices se rejettent la patate chaude sous la pression d’écolos procéduriers.

Ne rien faire, attendre l’action d’autrui, c’est : ne surtout pas prendre de risque, éviter toutes critiques… mais c’est surtout vecteur de lâcheté !”.

F.R.