Sous ce titre, la fédération départementale du parti Les Républicains des Pyrénées-Orientales communique :

“Le conseil d’orientation des infrastructures vient de préconiser de repousser “à un horizon très lointain” la création de la LGV entre Perpignan et Montpellier. Ce tronçon devait compléter la ligne à grande vitesse entre Madrid – Barcelone – Paris – Bruxelles.

Or en privilégiant la réalisation de l’axe Bordeaux – Toulouse qui est devenu prioritaire et en décalant à un horizon très lointain l’axe Perpignan- Montpellier, le gouvernement condamne également le département des Pyrénées-Orientales à l’isolement en préparant un abandon pur et simple du tronçon.

A quoi servent donc les parlementaires de la majorité ? L’un vante une proximité très forte acquise à l’ENA avec le chef de l’Etat, l’autre se dit investie d’une mission dans l’intérêt de la nation ! Sont ils prêts à laisser tomber ce tracé de ligne à grand vitesse après avoir abandonné le Conflent et la Cerdagne ?

Après l’abandon de la RN-116, l’abandon de la LGV viendrait achever la fin de la commande publique et des chantiers structurant pour le département des Pyrénées-Orientales. Pour se développer, notre département a besoin d’infrastructures lui permettant de maintenir et de développer son tissu économique. A défaut de ces investissements nous resterons dans cette situation et ce sont les habitants du département qui en souffriront ?”