(Communiqué)

 

-“Services publics et territoires ruraux : le divorce par l’Ecole pour la Macronie

A l’occasion de la 6° édition des Vendémiaires Insoumises et Citoyennes des Pyrénées-Orientales – qui se sont déroulées samedi 8 octobre 2022 à Canet-en-Roussillon -, la question de l’articulation entre Services publics et territoires ruraux a été abordée dans un atelier que j’ai animé. Dans un département comme les Pyrénées-Orientales possédant de très nombreux territoires ruraux, le rôle des Services publics s’avère crucial, garantissant une grande partie de la nécessaire cohésion sociale.

Les territoires ruraux ont été particulièrement maltraités par la Macronie, considérés comme une vulgaire variable d’ajustement de choix budgétaires dictés par l’austérité. Cela a été le cas avec les nombreuses fermetures de classes ou même d’écoles dans les villages.

L’hypocrisie de la Macronie est sans limites. C’est ainsi que le gouvernement se targue de vouloir faire des territoires ruraux une priorité. Dans les faits, il n’en est rien, comme en témoigne la carte scolaire dans les Pyrénées-Orientales qui vient d’être dévoilée.

Si les territoires du rural dit profond (Conflent, Cerdagne, Capcir, Haut-Vallespir, Fenouillèdes) ne subissent pas de nouvelles suppressions, c’est uniquement parce qu’ils étaient déjà à l’os à la suite de multiples fermetures les années précédentes. Par contre, les saignées se poursuivent dans le rural moins éloigné (Amélie-les-Bains-Palalda, Néfiach, Fourques, Saint-Génis-des-Fontaines). En outre, les faméliques ouvertures de classe, en deçà des besoins identifiés, excluent les territoires ruraux de montagne d’une possibilité de récupération même minime.

Les masques tombent désormais. Pour celles et ceux qui en auraient encore douté, le divorce entre la Macronie et les Services publics dans les territoires ruraux est ainsi pleinement entériné via l’école”.

Pour l’équipe d’animation des Vendémiaires Insoumises et Citoyennes, Florent Idrac