Le Centre del Mon est un miroir aux alouettes !

 

Sous ce titre, Clotilde Font, Délégué au Commerce et à l’Artisanat de la liste “Perpignan Ensemble” conduite par Louis Aliot (FN), conseiller régional, nous prie d’insérer :

 

“Le bailleur Metrovacesa avait annoncé 55 boutiques et 11 000 M2 de bureaux. Seules 25 boutiques ouvraient leurs portes lors de l’inauguration en 2010 ; depuis les fermetures se succèdent…

 

Fin septembre 2012, Carrefour Market (1400M2) renonçait. Camaieu a fermé ses portes le 31 juillet suivi de Sephora le 3 août dernier. Bouygues et la boutique de l’USAP ont également jeté l’éponge. La liste est longue !

 

La galerie commerciale est désertique, bordée de locaux vacants et murés. Les commerçants qui tentent de résister à ce désastre n’arrivent plus à faire face à leur loyer.

 

Si le délire du Théâtre de l’Archipel n’a fait qu’engloutir des fonds publics, cette fois c’est un désastre pour les fonds privés et les emplois menacés.

 

Les grandes enseignes ne sont malheureusement pas les seules victimes de cette débâcle.

 

Il est scandaleux d’avoir encouragé de pauvres citoyens, et volontairement entretenu une certaine forme de naïveté, à y investir selon des promesses vaseuses :

 

–         Pourquoi a-t-on menti à ces gens en leur laissant supposer qu’il y avait un réel projet ?

–         Qui a pu croire au projet impossible d’une gare TGV en centre-ville alors que partout ailleurs ces gares sont en zone de délestage ?

–         Qui a pu croire que l’Avenue de la gare deviendrait la plus belle avenue de Perpignan ? (On a quand même réussi à en faire le royaume du Kebab ! tout n’est pas perdu…)

–         Qui nous dit qu’en fin de compte on ne retrouvera pas cette gare à Narbonne qui est déjà un nÅ“ud routier ? (emplacement plus logique et plus probable)

–         Qui nous garantit que la gare restera réellement positionnée à cet endroit ?

–         Qui s’intéresse aux dommages collatéraux s’ajoutant  aux pertes des investisseurs ? Ici se trouve la meilleure démonstration de la nocivité des partenariats publics-privés (PPP).
Ainsi, les hôtels 4 étoiles du CDM proposent des chambres au tarif ahurissant de 42€99… autant dire le bonheur des hôteliers du centre-ville.

 

Au mois de juin, nous apprenions avec stupeur, l’abandon de la ligne TGV. Il est clair qu’il vaut mieux parler d’abandon, évoquer un report serait ridicule. Aujourd’hui on ne nous parle que de retard. A n’en pas douter, on nous ment encore !

 

Depuis le départ le projet du CDM est le délire d’un élu prétentieux. Le plus probable est que le TGV passera  chez nous  sans s’arrêter pour rejoindre l’Espagne laissant derrière lui, à Perpignan, un champ de ruines !”.