Le groupe Nouvelle Union de la gauche et EELV au sein du conseil municipal de la Ville de Perpignan, organisaient ce matin, rue Mailly, une conférence de presse portant sur le Plan climat énergie territorial 2012-2017 : “Le rapport présenté ne peut qu’être approuvé quant aux bilans établis, aux analyses présentées et aux objectifs affirmés”, ont dit en préambule Me Jean Codognès (Europe Ecologie Les Verts/ EELV), ancien député, et Frédéric Gonano (PS), qui co-animaient cette rencontre avec les médias, aux côtés des autres responsables politiques du Groupe, dont Me Jacqueline Amiel-Donat (PS), Martine Ruiz (PS), Nicole Gaspon (PCF), Anne-Marie Cubris (PRG) et Olivier Amiel (MRC).
– “Il est cependant regrettable qu’aucun débat public n’ait été organisé à cet égard alors que dès la page 3 du rapport soutenu par la municipalité il est affirmé : “Le Plan climat énergie territorial (PCET) sera un succès si nous parvenons à mobiliser le plus largement possible et visons l’exemplarité” (…). Nous affirmons la nécessité d’une mobilisation exemplaire pour éviter que le PCET ne rejoigne dans l’esprit des citoyens, le Grenelle 2015, l’Agenda 21, etc. Une mobilisation exemplaire qui doit porter également sur les enjeux immédiats des citoyens vivant ou survivant dans une économie en crise (…)”, ont insisté Me Jean Codognès et Frédéric Gonano.
Les élus de l’Opposition municipale ont ensuite décortiqué le rapport incriminé, tout en faisant un certain nombre de propositions : “Dans le rapport, des actions nombreuses sont listées mais sans priorisation, sans budget affecté (ou pratiquement rien), sans engagement de traduction dans le PLU dont la révision est pourtant en cours ! On constate malheureusement un décalage flagrant avec la réalité de l’inaction municipale : l’étalement urbain n’est pas arrêté et des zones continuent à être urbanisées à outrance – Serrat d’En Vaquer, route d’Argelès… – le centre technique municipal qui vient d’être refait sans voie piétonne ou cyclable ni accès bus, mais avec quantités de places de parking ; l’éco-quartier Pou de Las Colobres toujours en attente (rien sur les éco-quartiers en rénovation) ; un taux de pollution de l’air anormalement élevé sur la ville… Sans revenir sur l’ensemble des voeux pieux énoncés, la municipalité aurait dû engager un projet plus ambitieux tout en restant réaliste face aux défis environnementaux actuels. Ainsi, trois pôles essentiels d’actions nous paraissent prioritaires : la problématique de la précarité énergétique, la problématique des déplacements urbains, la problématique de la santé publique. Sensibiliser les populations sur la précarité énergétique, c’est aussi agir en faveur de leur pouvoir d’achat : les dépenses énergétiques d’un ménage deviennent de plus en plus lourdes financièrement et trop de familles sont contraintes à y renoncer (…)”.
Pour connaître les propositions des élus de l’Opposition municipale – Groupe Nouvelle Union avec la gauche + EELV – cliquer sur le lien ci-dessous :