Clotilde Ripoull, ex conseillère municipale, communique :

“Les électeurs perpignanais qui ont cru sincèrement aux leçons de morale de M. Pujol en sont pour leurs frais.

Pas encore élu par le conseil municipal maire de Perpignan, il s’arrange avec quelques maires UMP pour capter la présidence de l’agglomération, pour partager les vice-présidences et se répartir les indemnités comme on le fait d’un gâteau.

En réalité, M. Pujol a déjà menti trois fois aux électeurs, trois jours après son élection.

D’abord en promettant de donner le nombre d’embauches de contractuels à la mairie et en ne les donnant pas. Et pour cause, les électeurs auraient découvert qu’il gagnait des voix grâce aux moyens municipaux. Voilà pourquoi, M. Pujol n’avouera jamais combien il y a eu d’embauches de contractuels à la mairie  et … à l’agglomération !

Ensuite, en étant candidat à la Présidence de l’agglomération, après avoir promis et juré qu’il n’aurait que le mandat de maire de Perpignan et ne cumulerait pas les fonctions. Devant un plat de lentilles, sa morale n’a pas résisté longtemps !

– Enfin (et pour l’instant), alors que M. Pujol a signé la charte anti-corruption d’ Anticor, il accepte d’avoir comme vice président de l’agglomération le maire du Barcarès (NDLR, Alain Ferrand) dont le magazine Le Point a rappelé qu’il a fait l’objet de 3 condamnations, “une pour abus de biens sociaux, une autre pour prise illégale d’intérêt et une dernière pour fraudes fiscales”.

Après de tels manquement à sa parole, qui lui enlèvent toute crédibilité, M. Pujol doit cesser de donner des leçons de morale”.