Bordeaux, Vitrolles, Grenoble, Nice… Toutes ces villes prennent l’air en téléphérique, c’est ce qui ressort d’un passionnant reportage publié il y a trois jours, dans le Journal Du Dimanche (JDD), et qui n’a surtout pas échappé à l’attention du Rivesaltais Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pyrénées-Orientales (CCOPO), 2e vice-président de la métropole Perpignan-Méditerranée en charge de l’Economie

 

“Perpignan aurait pu s’inscrire dans cette dynamique”, affirme Laurent Gauze ou, plus exactement, “aurait dû”, car cela fait bien plus d’une décennie d’ici qu’il avait, à l’époque, osé soulevé le lièvre : “à défaut de rater le train – lire ici le tégévé chacun(e) l’aura compris – essayons désormais de ne pas rater le téléphérique !”, avait-il défendu mordicus, bec et ongle, convaincu (et convaincant) que : “C’est l’avenir pour se déplacer en ville, pour le lien économique, c’est le mode de transport alternatif adapté aux villes de demain et aux besoins des usagers”.

Aujourd’hui à nouveau, il enfonce le clou : “Le développement d’un téléphérique est vécu par certains comme un gadget inutile, quand d’autres savent que c’est une solution. Bordeaux, Grenoble, Nice et Vitrolles développent ce moyen de transport. Perpignan aurait dû développer le sien. Aujourd’hui, avec ZFE, la pollution et la saturation urbaines, osons franchir le pas et prenons le téléphérique ! J’invite chaque Perpignanais à lire cet article très intéressant sur le sujet paru dans le JDD. La presse nationale s’en fait l’écho, et c’est tant mieux. Je regrette l’absence de Perpignan sur cette carte, car notre territoire aurait pu y figurer, il aurait pu compter parmi ces villes”.

Et Laurent Gauze de conclure : “Relançons le débat et poursuivons le développement de notre économie ! Laissons la politique politicienne de côté, unissons nos atouts, mettons-les en commun pour rendre notre territoire encore plus attractif, voire avant-gardiste, dans les secteurs économiques durables, sans oublier également que l’enjeu c’est la qualité de vie de nos concitoyens, dans leurs déplacements au quotidien”.

 

L.M.