Louis ALIOT, vice-président du Front National (FN), député européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan, a présenté, hier après-midi, ses vÅ“ux aux habitants du Roussillon via les médias perpignanais, dans les nouveaux locaux de la fédération départementale du mouvement “frontiste”.
Entouré des élus régionaux et municipaux FN et RBM, Louis ALIOT a évoqué les grands sujets d’actualités et de politique nationale avec ainsi que les élections présidentielle et législatives.
L’élu roussillonnais a également précisé que “la candidate Marine Le Pen était toujours à la recherche de parrainages et de financements pour la campagne présidentielle”.
Localement, il a répondu aux attaques de certains cadres du parti “Les Républicains” (LR) et commenté “les soupçons de corruption révélés par la presse espagnole concernant le Carré d’Or à Perpignan (qu’il avait lui-même dénoncés lors d’un communiqué en fin de semaine dernière, en demandant que le parquet français se saisisse de cette affaire)…”.
Le parlementaire FN n’a pas mâché ses mots, n’hésitant pas à taper du poing sur la table pour imposer son style : celui de leader de l’Opposition “à la Ville comme à la Communauté Urbaine de Perpignan !” (…).
S’agissant, par exemple, d’un élu de son équipe qui a récemment été condamné par le tribunal de Perpignan “pour non paiement de loyers”, Louis ALIOT a été clair et précis : “C’est une affaire strictement privée, qui ne concerne en aucun un élu dans l’exercice de son mandat ou des fonctions qui en découlent. Je ne me laisserai pas entraîner sur ce terrain nauséabond, et j’invite d’ores et déjà celles et ceux qui s’en gargarisent à être prudents dans leurs propos. M. LIETTA, président des Républicains des P-O, qui est employé également à la mairie de Saint-Nazaire, qui joue un rôle d’assistant parlementaire auprès du député Fernand SIRé, n’a surtout pas de leçon à nous donner, surtout pas lui ! Dois-je lui fournir la liste d’élus qui siègent dans la Majorité municipale de M. PUJOL, à la mairie de Perpignan, et qui ont été condamnés ? Leur a t’il, une seule fois, demandé de démissionner parce qu’ils avaient été condamnés ? Attention, à ce petit jeu-là M. LIETTA pourrait être le grand perdant (…)”.