Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, vient d’adresser le courrier suivant, daté du 14 mai 2012, à Me Jacqueline Amiel Donat (PS) et Me Olivier Amiel (MRC), conseillers municipaux d’opposition.

“J’ai bien reçu votre question écrite à l’occasion du prochain conseil municipal, et comme d’habitude je souhaite vous répondre directement.

Comme nous l’avons évoqué lors d’une dernière séance de notre assemblée, nous avons voulu mettre à la vente un certain nombre de biens, peu ou pas du tout utilisés par la commune. Ces biens sont coûteux à entretenir et je n’en vois pas l’utilité.

Dans cette liste, qui d’ailleurs fait l’objet d’une large communication, et notamment dans le Journal de Perpignan, figure en effet la vente du mas auquel vous faites référence et appartenant anciennement à la famille Sobraques.

Comme vous pouvez l’imaginer si nous recevons une proposition d’achat nous ferons en sorte de dissocier la villa du terrain dont le sous-sol représente un intérêt archéologique.

J’ai décidé que nous devions terminer la construction du Musée archéologique et dans cet esprit je ne souhaite pas dénaturer le site ou gêner en quoi que ce soit de futures fouilles.

De toutes façons, toute décision de vente fera l’objet d’un débat au sein de l’assemblée communale.

En espérant avoir répondu à votre demande…”.