Communiqué du PCF’66.

 

“Le Parti Communiste Français mène une lutte pour l’amélioration des conditions de soins, d’accueil et de travail dans les structures publiques de santé : hôpitaux, CHU, Hôpitaux psychiatriques, Maisons de retraite (EHPAD)…

 

Dans le cadre de « la tournée des hôpitaux français » décidée par les groupes dans lesquels siègent à l’Assemblée Nationale et au Sénat députés et sénateurs communistes, la fédération du PCF’66 a décidé d’inviter le député des Bouches-du-Rhône, Pierre Dharréville, dans notre département ce vendredi 20 avril.

 

Au menu du député, rencontre à midi avec les directrices et directeurs d’EHPAD, les syndicalistes de la santé, les associations travaillant dans le handicap, l’accompagnement …

14h 30 visite de l’EHPAD d’Elne,

16h 30 visite de l’hôpital de Perpignan,

et 18h 30 réunion-débat public sur la situation des établissements de santé et les EHPAD en France et dans le département.

 

Par un courrier (dont nous fournissons copie à la presse) adressé à Pierre Dharréville, le directeur de l’hôpital de Perpignan, M. Rouvet, refuse d’ouvrir sa porte et celles de l’établissement public qu’il dirige au député de la République, auquel les traditions démocratiques républicaines veulent qu’aucun espace, ni lieu public du territoire, ne lui soit interdit.

 

Certes nous savions depuis la lutte, menée avec d’autres, pour que le parking de l’hôpital ne devienne pas payant, que Monsieur Rouvet n’appréciait guère l’émanation de la revendication ou du choix populaire, il le confirme en traitant de la sorte un élu de la représentation nationale chargée notamment de débattre du budget des hôpitaux.

 

Au-delà du refus en lui même, les termes de la lettre sont eux aussi inadmissibles puisque le directeur de l’hôpital laisse entendre que la visite d’un parlementaire, accompagné d’élus départementaux et régionaux serait de nature « à générer des troubles, à perturber le bon fonctionnement de l’établissement et la prise en charge des usagers ».

 

Nous pensons que la visite, puis l’intervention dans l’Assemblée où il siège d’un parlementaire de la sensibilité de Pierre Dharréville pourrait au contraire permettre d’obtenir plus de moyens pour l’hôpital public. Comme l’affirme notre député « c’est la première fois dans le cadre de cette tournée des hôpitaux que nos parlementaires essuie un tel refus ! ».

 

Malgré cette situation inadmissible, dont nous espérons qu’elle évoluera positivement, le député se rendra malgré tout à l’hôpital pour, à défaut de pouvoir rencontrer les services, s’entretenir avec les syndicalistes en leurs locaux syndicaux. Nous invitons celles et ceux qui sont révoltés par l’attitude du directeur de l’hôpital à accompagner le député Dharréville jusqu’aux portes de l’établissement et de manifester (par une distribution de tracts) leur volonté de voir la situation des établissements public de santé s’améliorer grâce à l’obtention de moyens nouveaux”.