COMMUNIQUé DE PRESSE DE LA PRéFECTURE

   Point sur la situation de M. Almany BANGOURA, ressortissant guinéen en situation irrégulière

 

“La manifestation organisée aujourd’hui en soutien à M. Almamy Bangoura m’amène, une nouvelle fois, à apporter les précisions suivantes sur la situation de l’intéressé.

Celui-ci a demandé, en 2012, le renouvellement de son titre de séjour en qualité de « parent d’enfant français ». Comme le prévoit la loi applicable (article L.313-11 6° du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile), les services de la préfecture ont alors vérifié si M. Bangoura respectait le critère de la « contribution effective à l’entretien et à l’éducation de l’enfant ». Il ressort de cet examen que l’intéressé ne respecte pas cette condition.

Monsieur Bangoura n’a pas hésité à falsifier l’un des documents de son dossier de demande de titre de séjour. Il a d’ailleurs reconnu lui-même cette falsification.

Dans ces conditions, j’ai décidé de refuser le renouvellement du titre de séjour de l’intéressé. Le 18 juin dernier, le tribunal administratif de Montpellier a confirmé le bien-fondé de ma décision, en précisant que celle-ci ne portait pas atteinte à l’exercice de ses droits fondamentaux. Le refus du titre de séjour ne remet pas en cause l’unité de la famille puisque la garde de l’enfant est confiée à la mère, qui ne vit pas en communauté de vie avec M. Bangoura.

J’ajoute que le comportement de l’intéressé conforte ma décision et que le tribunal administratif de Montpellier précise, dans sa décision du 18 juin, que « le comportement de l’intéressé et les relations très conflictuelles qu’il entretient avec la mère de sa fille […] contribuent à perturber l’enfant ».

Ce tempérament s’est également manifesté lors d’une visite de M. Bangoura à la préfecture, au cours de laquelle il avait proféré des insultes grossières et sexistes à l’encontre d’une fonctionnaire.

M. Bangoura fait actuellement l’objet d’une mesure d’assignation à résidence pendant le temps nécessaire à la préparation de son éloignement effectif du territoire”.

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