Vincent Colomès, est un enfant du pays. Il est aussi danseur, chorégraphe. C’est donc avec une infime joie, une raison d’être aussi, qu’il prête son savoir pour animer la fête locale qui, traditionnellement, se déroule des 14, 15, 16 août. Il le fait avec tout son cÅ“ur. Et que la fête soit belle !

 

 

Le stage a commencé le 13 août et s’est terminé pour la restitution devant le public, le 16 août en milieu d’après-midi. Le flamenco, cette danse, venant du plus profond de l’Andalousie, fait une halte en Fenouillèdes pour la deuxième année consécutive.

 

 

Le flamenco

 

 

Cette danse révélant de grandes tristesses, mais aussi une hargne de vivre que seule des tempêtes immémoriales pourraient anéantir. Une gestuelle qui étreint, embrasse qui serre fort jusqu’aux extrêmes. Cette volonté immense de vivre, est un souffle d’air pur en ces temps de canicule, mais également de dure vie.

Cela, c’est Vincent qui nous l’apporte avec son savoir, sa maîtrise consommée de cet art majestueux : la danse.

Si nous n’avons pas encore l’habitude pour nos fêtes de village de voyager dans d’autres contrées, l’art de Vincent nous invite ainsi à parcourir le monde, à ouvrir nos esprits vers autre chose.

Attention ! Pas d’imper ! La sardane, notre danse, celle de nos aïeux, restera chevillée dans nos âmes. La preuve, à la suite de la restitution, devait se dérouler tout un récital de rondes fraternelles : la sardane.

La fête devait se poursuivre avec la participation “d’els gegants” de Tautavel. Par la suite, les Alchimistes devaient parachever la fête.

Pour nos élèves du stage venues se prêter au jeu de la restitution, pas de fioritures. Quelques fleurs dans les cheveux posées avec charme. Mais surtout, cette assurance, d’avoir acquis en ces quelques heures de cours, la maîtrise du flamenco. Cette danse venue de la nuit des temps et gagnant au XXIe siècle, jour après jour, en notoriété un peu partout dans le monde. Et pour preuve, le public accompagnant les danseuses avec des claquements de mains, montrait ainsi son profond assentiment.

Alors à bientôt Vincent, pour nous faire s’envoler vers d’autres cieux !

 

Joseph Jourda