Georges Botet, du syndicat UNSA-Territoriaux de la Ville de Perpignan, nous communique avec prière d’insérer…

“Lors d’une réunion publique au Moulin-à-Vent, selon la presse locale, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, aurait affirmé face aux doléances de certains habitants qu’il était confronté à un absentéisme important au service propreté de l’ordre de 19% sur 160 agents soit 30 agents absents par jour !

C’est comme les chiffres du chômage du ministère du Travail et ceux du BIT (Bureau International du Travail) !

Lors d’une réunion réunissant les syndicats, élus et l’administration, le 24 avril 2012, l’UNSA a demandé les chiffres exacts de l’absentéisme en ce qui concerne le service municipal de la Propreté. Ils sont compris entre 10% et 12% !

Dans ces chiffres seraient comptabilisés les congés exceptionnels, parentaux, accidents de travail, etc..
L’administration a identifié certaines absences injustifiées et envisage de traduire devant des conseils de discipline leurs auteurs.

Le problème de la Propreté est un problème d’organisation, d’incivilités, et d’embauches promises.

Le maire a fait le choix de mettre le plus de moyens possibles sur le centre ville, avec en prime un service à domicile pour ramasser les cartons chez les commerçants au détriment des autres quartiers !

Quand les agents affectés aux équipes de week-end sont en repos hebdomadaire en semaine, comme le jeudi et vendredi, les équipes des quartiers sont affectés au centre ville délaissant de ce fait les autres secteurs !

C’est comme les changements opérés par l’Agglo sur le ramassage des ordures ménagères, nos agents doivent palier à des tâches supplémentaires relevant des missions de l’agglo et non de la ville.

Face à l’échec de la précédente réorganisation, annoncée par l’UNSA avant sa mise en œuvre, un groupe de travail spontané, constitué d’agents de la propreté, et à sa seule initiative a proposé une réorganisation qui a reçu un avis favorable de l’administration et des élus lors de la réunion du 2 mai 2012. Cela démontre l’attachement des agents à leur ville et à leur mission de service public !

Alors pourquoi jeter continuellement le discrédit sur les fonctionnaires qui ne font qu’obéir aux ordres qu’ils reçoivent, pourquoi les servir continuellement en pâture aux mécontentements des administrés ?”