Louis ALIOT (Rassemblement National/ RN), député de la 2ème circonscription des P-O, conseiller municipal de Perpignan, nous communique avec prière d’insérer :

 

“A Saint Jacques, nous rétablirons la confiance, dans le respect de tous !

Madame Françoise FITER, élue communiste évanescente, évoque des propos que j’aurai tenus lors du dernier conseil municipal auquel elle n’a pas participé. Et pour cause, elle fait partie du troupeau de moutons de la gauche qui s’est auto-éliminé de la politique municipale en retirant la liste conduite par Jacques CRESTA et en appelant à voter Jean-Marc PUJOL lors de la dernière élection municipale. Ces gens pleurent aujourd’hui sur les conséquences de leurs propres errements.

Je ne confonds pas les habitants intègres et modestes de ces quartiers avec une certaine pègre qui y circule librement et y exerce divers trafics illégaux. Tout le monde regarde, mais plus personne ne réagit devant l’inaction coupable des pouvoirs publics depuis déjà longtemps.

Mais qu’ont fait les communistes du Conseil Départemental pour améliorer la vie des habitants ? Qu’ont-ils proposé lorsqu’ils siégeaient avec monsieur Olivier AMIEL au conseil municipal dans le même groupe politique ? Rien.

Ajoutons que lors de ce conseil municipal deux questions se posaient. L’avenir de Saint-Jacques mais aussi la politique de la Ville en général qui concerne aussi d’autres quartiers et dont on sait qu’elle est un échec dans la France entière.

 

La vérité, c’est que la mairie LR et/ou le Département de gauche, ont fait preuve d’un immobilisme ravageur, incapables de s’entendre, ils ont permis la lente et inexorable détérioration des conditions de vie dans ces quartiers. Suffisants et aveugles, ils se sont affrontés stérilement. Ce sont aujourd’hui les habitants qui en souffrent.

 

Personne n’est dupe. Déconnectés des réalités et croyants manipuler des groupes ou des familles, ils ont joué les clientèles électorales contre l’intérêt général. Les vieilles recettes sont devenues indigestes. On ne peut acheter les uns contre les autres. Privilégier les uns par rapport aux autres. Ce système clientéliste doit s’effacer pour faire place à un renouveau politique.

 

C’est un projet global, accepté par tous et qui répétons-le, qui tiendra compte de l’histoire, de la culture, de l’enracinement et l’architecture qui devra voir le jour. L’équilibre est fragile, la modération et la concertation doivent se poursuivre tout au long du développement du projet.
Par sécurité il faudra détruire ce qui menace, c’est une évidence. Mais préserver ce qui peut l’être du très ancien, qui préservera la spécificité du quartier et le patrimoine culturel, même si cela coute un peu plus cher. C’est un investissement pour l’avenir de la ville et non un gaspillage supplémentaire.
Plus de 20 ans d’Alduyisme et de PUJOL-GRAU auront suffi à démontrer l’incompétence et l’absence d’une vision stratégique pour notre ville. Perpignan changera, mais en dehors de ce système en place qui n’a que trop duré.
Pour ma part je ne participerai pas au concours photo indécent des élus à Saint-Jacques qui ont toujours considéré ce quartier comme une « réserve » électorale en utilisant des moyens peu ragoûtants y compris en utilisant la peur. Je n’entrerai pas dans ces polémiques stériles qui ne servent qu’à faire mousser des vieux politiciens sur le retour ou en voie de disparition, les communistes étant déjà pratiquement fossilisés.

 

Je dis et répète que j’ai beaucoup d’amis dans ce quartier, que j’en ai déjà rencontré certains et que je continuerai à consulter dans la discrétion tous les acteurs qui le souhaitent, en attendant de proposer une vision stratégique pour la suite dans les mois qui viennent. Et nous surprendrons. Nous y travaillons loin des bruissements clientélistes mais avec la ferme intention de réussir dans l’intérêt de tous”.