Ce vendredi matin, à l’Hôtel d’Agglo, en conférence hebdomadaire des trente-six maires qui composent le territoire de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM) – présidée par le maire de Saint-Estève et conseiller départemental, Robert Vila (Les Républicains/ LR) -, Louis Aliot (Rassemblement National/ LR), maire de Perpignan et principal contributeur de PMM, a en quelque sorte opposé une fin de non recevoir au maire Divers-Droite du Barcarès, Alain Ferrand, 1er vice-président de PMM, qui porte l’ambition et le projet de vouloir fusionner l’Agence de Développement Economique Pyrénées-Méditerranée Invest (ADE-PMI) et l’Office de Tourisme communautaire Perpignan-Méditerranée

 

 

En bloquant temporairement cette fusion, le maire de Perpignan ne prépare-t-il pas, en quelque sorte, la sortie de sa ville de ces deux structures dont la gestion lui échappent actuellement ? Les observateurs de la politique locale en sont convaincus. Pour appliquer pleinement et sereinement sa politique, Louis Aliot a besoin d’avoir en mains les manettes de ces deux secteurs d’activité prioritaires que sont l’Economie et le Tourisme. En tout cas, il voudrait avoir un droit de regard plus assidu et davantage impliqué sur leur fonctionnement communautaire.

Le ton a été donné ce matin lorsque a été abordé le budget nécessaire à cette fusion de l’ADE-PMI et de l’Office de Tourisme. Louis Aliot aurait déclaré : “On ne va pas voter un budget sans savoir auparavant ce qu’on veut faire exactement !”.

D’autres maires, comme celui d’Estagel, Roger Ferrer (Parti Communiste/ PCF), ont également exprimé des réserves sur cette fusion en l’état.

A suivre.