“A qui profite la stratégie de Jean Codognès ?”

Sous ce titre, Miquel Franquesa, secrétaire de la section locale du Parti Communiste Français (PCF) de Perpignan, communique:

“On peut se poser la question au vu du résultat de ses deux échecs précédents (2008 et 2009). En voici le bilan simplifié :

  • Jean Codognès a facilité la réélection de Jean-Paul Alduy en sabordant toute possibilité de rassemblement à gauche en 2009.
  • Lui qui remerciait ses électeurs en 2009, en écrivant : «Grâce à votre soutien, nous avons trois élus, pour représenter une nouvelle voix au sein du conseil municipal» a été rapidement lâché par ses deux colistiers: Clotilde Ripoull et Romain Grau.
  • Il a propulsé trois «girouettes politiques» au sein du conseil municipal. Romain Grau 1 et Jordi Vera 2 ont basculé dans l’équipe UMP-UDI. Clotilde Ripoull 3 n’y étant pas parvenu, malgré ses appels du pied, a décidé de se draper d’apolitisme pour construire sa propre liste.

Jean Codognès qui propose aujourd’hui une charte éthique à tous les candidats s’est déjà fortement discrédité depuis 2009. Choisira-t-il, à nouveau, d’empêcher une victoire possible pour la gauche ? Son entêtement le conduira-t-il à laisser encore l’UMP aux commandes ou à faire le jeu du FN ? S’il a la volonté de répondre réellement aux attentes des perpignanais, il doit revoir sa stratégie.

 

1 Romain Grau a dès le premier conseil municipal rejoint l’équipe Alduy moyennant un poste à l’Agglo. Adhérent depuis à l’UDI, il aspire à devenir le futur maire en 2020.

2 Jordi Vera (CDC) vient de rejoindre l’équipe UMP-UDI (Pujol- Alduy) après une alliance transitoire avec Jacqueline Amiel-Donat (PS) puis avec Clotilde Ripoull (Modem)

3 Clotilde Ripoull (Modem) après une alliance avec Jordi Vera (CDC), se déclare aujourd’hui apolitique pour conduire une liste sur Perpignan après avoir tout fait pour être intégrée à la liste UMP-UDI”.