Georges Botet, responsable du syndicat UNSA-Territoriaux de la Mairie de Perpignan, n’y est pas allé par quatre chemins.

Le 13 mars dernier, il a carrément écrit à Jean-Marc Pujol (UMP), maire sortant de Perpignan, tête de liste Perpignan pour tous, pour lui poser trois questions clés qui font débat dans l’actualité électorale et électrique locale.

Le 18 mars courant, Jean-Marc Pujol lui a répondu sur ces trois points…

– A propos de la suppression de 500 postes annoncée par le député socialiste Jacques Cresta, également tête de liste pour les prochaines municipales : “Bien sûr, comme vous le savez, Monsieur Cresta ment… Loin de moi l’idée de supprimer des postes, de privatiser des services et de ne pas renouveler les CDD (…)”. NDLR, nous avons déjà publié, hier, en exclusivité, ces quelques lignes.

– Sur l’absentéisme, Jean-Marc Pujol répond toujours aux question de Georges Botet : “Sur l’absentéisme, je ne partage pas votre point de vue car c’est une situation anormale et j’observe que malgré mes observations, il n’y a jamais personne qui démissionne de la mairie (…)”.

– Concernant enfin le fichier : “J’ai immédiatement déposé plainte après l’enquête interne diligentée par la Direction générale dès que j’ai eu connaissance de la situation. Je vous rassure, le document subtilisé ne comporte que la rémunération et les avantages familiaux des agents de la Ville. Pour le reste et les informations qui parviennent aux partis politiques, vous conviendrez que j’en suis la première victime (…)”.