Communiqué de presse.

 

 

“Il y a quelques semaines deux fusillades entre bandes rivales se sont déroulées dans le quartier du Vernet à Perpignan.

La première avait beaucoup choqué les riverains avec des coups de feu un dimanche en milieu de matinée devant un pseudo bar… Contrairement à ce qu’avaient annoncé les pouvoirs publics l’établissement n’a pas été fermé et continue de causer énormément de nuisances dans le voisinage.

La seconde a eu lieu quelques jours plus tard devant la caserne des CRS. Elle m’a été confirmée par un syndicat de policiers mais je suis le seul à l’avoir révélé publiquement.

Il y a un déni de l’Etat à reconnaître une escalade de la violence et de l’insécurité dans notre ville.

Il y a un refus du gouvernement d’accorder des moyens supplémentaires à la police nationale. Pire, aucun quartier de Perpignan n’est reconnu comme étant de « reconquête républicaine » ce qui permettrait pourtant d’avoir davantage d’agents et de moyens matériels.

On préfère acheter la paix sociale, compromis insupportable pour les habitants.

Face à la défaillance de l’Etat, c’est au niveau local qu’il faut agir.

C’est pourquoi avec mon équipe nous proposons une politique de sécurité publique basée sur le retour de la sectorisation de la police municipale en créant des bureaux de proximité dans chaque quartier au plus proche des habitants, ainsi qu’une autorité publique soutenue afin de tendre vers la tolérance zéro.

Nous nous engageons à inverser la tendance, il faut pourrir la vie de ceux qui pourrissent la nôtre depuis bien trop longtemps”.

Olivier AMIEL
Conseiller municipal et communautaire de Perpignan,
Trésorier LR des Pyrénées-Orientales

VIDÉO : https://www.amiel2020.fr/post/il-faut-pourrir-la-vie-des-délinquants-à-perpignan