Député LaREM (La République En Marche!) de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales, conseiller départemental des P-O, Romain GRAU a été le premier à annoncer officiellement sa candidature pour le fauteuil de maire de Perpignan, à l’occasion des prochaines élections municipales programmées pour mars 2020, dans environ une petite quinzaine de mois… sachant que la campagne électorale, elle, va démarrer dès l’année prochaine.
Désormais, quelques noms sont portés avec insistance par la rumeur publique – et pas uniquement au sein du microcosme ou des réseaux “alduyistes” – susceptibles de figurer sur la liste de centre-droit estampillée LaREM que conduira Romain GRAU : Isabelle de NOËLL-MARCHESAN (conseillère départementale et élue de la Ville de Perpignan), Alexis MELIDONIS (président de l’UPE’66), Brice LAFONTAINE (élu catalaniste de la Ville de Perpignan), Annabelle BRUNET (conseillère départementale et élue de la Ville de Perpignan), Fabrice LORENTE (président de l’Université Perpignan Via Domitia/ UPVD), Clotilde RIPOULL (présidente de l’association nationale des élus de l’Opposition), Fouzi BOUHADI (ex élu de la Ville de Perpignan)…
L’Ex en personne, Jean-Paul ALDUY – maire de Perpignan de 1993 jusqu’à a lamentable affaire des Chaussettes en 2008 (1), qui fût également conseiller général et sénateur des P-O, président de PMCA/ Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération à la tête de laquelle il laissa un bilan financier pour le moins désastreux), occuperait auprès de Romain GRAU le rôle de superintendant, s’agissant de la construction de cette liste.
D’autres noms circulent, et pas les moindres, nous y reviendrons.
Sur son Facebook privé, une personnalité très suivie applaudit des deux mains le début de cette équipe : “Si une liste transversale, avec de tels noms, se crée pour battre le Rassemblement National de Louis ALIOT & renouveler ainsi la classe politique, je m’engage direct avec eux !”.
Un inconnu, non moins célèbre, lui fait écho : “Ah bon !? Et depuis quand avec du vieux espère-t-on faire du neuf ? C’est nouveau ça, c’est mieux que du Vintage. L’ombre d’Alduy, derrière tous ces noms, ne risque pas de renouveler la classe politique locale. Et puis M. GRAU devra s’affranchir de trois handicaps, ou plutôt trois boulets : il a été le 1er adjoint de M. PUJOL, donc il porte aussi son bilan ; il faudra qu’il nous explique également son bilan à la tête de l’entreprise EAS ; enfin, troisième boulet de M. GRAU, son étiquette d’En Marche… Les Gilets jaune, et pas que !, tous ceux qui sont dans la souffrance, s’en souviendront le moment venu. J’en prends le pari”.
(1) NDLR. Lors de la municipale partielle qui a suivi ce scandale qui a eu un retentissement national (et qui a plombé l’image de la Ville à jamais), Jean-Paul ALDUY a tout de même été réélu maire de Perpignan. Quelques mois plus tard il a laissé son fauteuil à son 1er adjoint, Jean-Marc PUJOL.