Suite à une décision rendue publique fin avril 2015 du Tribunal Administratif (TA) de Montpellier d’annuler – à la demande de la maire de Cornailla-la-Rivière, Gislène Beltran-Charre – le permis de construire de 19 des 35 éoliennes du futur Ecoparc Catalan pour entre autre “cause de pollution sonore et visuelle (…)”, les élus de la Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée (à l’origine du projet), se sont retrouvés, en début de semaine, devant la mairie de Pézilla-la-Rivière, derrière Jean-Marc Pujol, président UMP de ladite Agglo et maire de Perpignan.
A ses côtés on retrouvait bien sûr Jean-Paul Billès, maire de Pézilla-la-Rivière (puisque c’est sur le territoire de cette commune que doivent s’ériger les fameuses 19 éoliennes), Gilles Foxonet (photo ci-dessus), maire UMP de Baixas (autre commune concernée directement par l’Eco Parc Catalan), des élus de Calce, Saint-Estève, Villeneuve-la-Rivière…
Pas moins de 200 à 250 personnes (dont de nombreux agriculteurs du Ribéral), ont participé à cette manifestation pour soutenir l’Eco Parc Catalan, dont Jean-Marc Pujol est venu dire tout le bien et l’intérêt pour l’ensemble des habitants de la collectivité territoriale : “C’est notre avenir que nous engageons ici, pour partie, celui d’une action importante en faveur de notre transition énergétique (…). Le pôle de production des EnR (Energies Renouvelables) – Ecoparc Catalan, produira à terme 422 Gwh d’EnR par an grâce à un ensemble éolien unique en son genre, une centrale photovoltaïque, un réseau de chaleur issu de la chaleur fatale d’usine d’incinération de Calce, des serres photovoltaïques, la production de biogaz et la production d’électricité à partir de la combustion des déchets ménagers (…). Nous voulons bâtir une autre façon de consommer en appliquant une efficacité énergétique innovante. L’Ecoparc Catalan fait évidemment parti de cet enjeu”.