(De gauche à droite : Daniel MACH (LR), maire de Pollestres, vice-président de la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole, le député Jacques CRESTA (PS) et Marine MARTIN, présidente de l’APESAC).

 

Jacques CRESTA (PS), député de la 1ère circonscription des P-O, conseiller régional, était présent à Pollestres aux côtés de Marine MARTIN, Présidente de l’APESAC (association d’Aide aux Parents d’Enfants Souffrant du syndrome de l’Anticonvulsivant), et de parents venus témoigner des difficultés et des avancées sur ce dossier.

Le parlementaire a découvert pour la première fois les effets de la dépakine sur les enfants au cours de la grossesse en prenant connaissance du témoignage dans la presse, en janvier 2013, de la présidente de l’association. Suite à la lecture de cet article “j’ai immédiatement saisi le gouvernement pour qu’il prenne des mesures afin d’informer au mieux les femmes enceinte des effets de l’utilisation de la Dépakine sur le foetus, mais également sur d’autres médicaments permettant de traiter l’épilepsie. Aujourd’hui plus de 80 000 femmes sont sous traitement de la Dépakine”.
La présence du parlementaire avait pour volonté de mettre en valeur l’obstination de quelques femmes, de familles, qui ont voulu aller au delà des bilans médicaux, des dires de leur médecin traitant, des poncifs de spécialistes, pour aller chercher la vérité dans l’intérêt de toutes et tous. Afin d’éviter que ce problème ne se renouvelle et qu’une meilleure information soit donnée aux patientes, afin que leur choix soit éclairée. Il a tenu à rendre hommage au travail et à la pugnacité de Madame MARTIN et de son association l’APESAC (association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant).

“Mais le combat ne fait que commencer. Il faut également s’attaquer au délai de prescription. En effet les parents n’apprennent généralement que quand leur enfant est scolarisé qu’il soufre du syndrome de Valporate. En effet notre code civil éteint ainsi toute poursuite contre le laboratoire Sanofi au delà d’une durée de 10 ans”.

Le combat doit être double: assurer une bonne information et permettre aux familles de pouvoir intenter des actions en justice.