Le Conseil d’exploitation du port d’Argelès a été convoqué pour une réunion devant avoir lieu le 7 novembre 2019.
Malheureusement les membres de l’Opposition étaient absents, y compris Marc SéVERAC, président du Conseil (qui lui était excusé).
Le résultat en fut que le quorum n’était pas atteint nécessitant un renvoi à une autre date, ce qui était pénalisant notamment pour un des membres venant de l’extérieur du département des P-O.
Il fut ainsi décidé de renvoyer le Conseil d’exploitation au 14 novembre, avec cette précision qu’il se tiendrait même en l’absence de quorum…
Ledit jour : même cinéma, absence du président de la régie et des conseillers municipaux de la Majorité municipale devenue opposition au maire.
La réunion s’est tenue, en l’absence de quorum et même l’absence de convocation d’un des membres titulaires du conseil.
C’est dire si le fonctionnement laisse quelque peu à désirer.
Comme d’habitude, aucun document sur les points à voter avec la convocation, aucun compte rendu de la précédente réunion, puisque les documents y compris les projets de budget, sont remis le jour même.
Une décision importante était l’augmentation de tarif, elle a été fixée à 1,5 %. Une augmentation supérieure à l’inflation qui ne se justifie ni par les résultats de gestion de la régie qui sont bénéficiaires, ni par les travaux futurs.
Mais le plaisancier est devenu une vache à lait de la commune par une redevance annuelle extrêmement importante et après avoir encaissé la trésorerie de la SAGA, l’ancien gestionnaire, dont les provisions pour travaux futurs, notamment le projet de bassin, étaient conséquentes, auxquelles se rajoutent les 60 % de réserves encaissées par la commune en tant qu’actionnaire.
Les plaisanciers sont locataires d’un emplacement pour pratiquer leur passion, le nautisme activité de loisirs et sportive, c’est notamment le cas des voileux, des plongeurs, des rameurs, etc…
C’est comme si l’on demandait à un locataire de financer les travaux importants de la maison qu’il occupe ou que l’on demande aux footballeurs de participer au financement des installations du stade.
Toutes les discussions concernant les travaux font l’objet d’annonces, souvent reportées, à titre d’exemple plus de deux ans pour refaire les sanitaires.
Le cout des travaux du renforcement de la digue, qui sont la conséquence de malfaçons de chantier sont agités depuis plus de dix ans, mais malgré les premières indemnités (1million d’euros) encaissées des 2009 rien n’a été entrepris et bien évidemment cette digue de protection est celle de toute la ville et ne peut être mise à la charge des seuls plaisanciers.
La digue doit être refaite avec une facture de huit millions d’euros, le maire, Antoine PARRA, a annoncé que les travaux commenceraient en 2020. Un des membres du Conseil ayant demandé quelle était la société qui avait été retenue après l’appel d’offres, aucune réponse n’a pu être fournie.
Si dans le cadre des procédures, la commune a obtenu in fine, deux millions d’euros, quid du financement des six millions restants, alors que l’on sait que le stade ne bénéficie toujours pas des subventions promises.
Les problèmes récurrents du port ne sont pas réglés, comme celui lié au déversement du grau de la Massane dans le port qui fut une erreur de conception lors de la création de l’avant-port, car l’absence de nettoiement des berges entraîne quantité de branchages et même d’arbustes à l’intérieur du port lors de grandes crues souvent liées à des coups de mer.
Barrages flottants, bateau ramassant les détritus, aucune solution n’est mise en œuvre au détriment des plaisanciers qui vont aspirer quantité de saletés, du fait que le refroidissement des moteurs se fait par aspiration de l’eau.
À cela se rajoute les écoulements de boue émanant du Riou, petit ruisseau qui se jette dans le port ; celui-ci récupère le surplus d’eau émanant du stade construit sur une zone inondable et les fossés qui l’entourent.
Dommage pour le plus beau port de la côte, le seul à recevoir tous ces détritus.
Deux marins.