Alain Ferrand, maire du Barcarès, a réagi à la publication, mercredi et jeudi, par certains journaux d’articles concernant les fameux emprunts dits “toxiques” et risquant, selon ces rédactions, de mettre sérieusement à mal la gestion de certaines communes dont, pour notre département des Pyrénées-Orientales : Perpignan, Argelès-sur-Mer, Canet-en-Roussillon, Canohès, Le Soler, Pia, Port-Barcarès, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Toulouges… et parmi les collectivités Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo de Perpignan) ainsi que, dans une moindre mesure, le Conseil général des Pyrénées-Orientales.
“Les informations avancées par les journaux Libération puis L’Indépendant sont erronées”, affirme Alain Ferrand. “La commune de Barcarès n’a souscrit aucun emprunt dit « toxique » hors charte Gissler, indexé sur des placements financiers eux-mêmes indexés sur d’autres devises. 97% de sa dette est classée en 1A c’est-à-dire souscrite à taux fixe. L’emprunt auquel le journal Libération fait référence est un emprunt structuré souscrit en 2008. Depuis cette date, et pour tenir compte de l’évolution des marchés, un refinancement a été négocié à un moment particulièrement opportun, en juin 2010, avec une baisse de taux de 10 points de base. De ce fait la commune n’a pas subi d’échéance dégradée. Les surcoûts évoqués sont donc non seulement virtuels mais obsolètes. Cet emprunt structuré renégocié au bon moment a permis de réaliser des économies d’intérêts substantielles par rapport à des solutions dites «classiques» à taux fixe. Enfin, des renégociations sont aujourd’hui en cours pour une stratégie de baisse de taux et d’amélioration du score Gissler en 1B. Voilà la réalité !”.