Quatre cents à six cents personnes étaient présentes, hier soir, dans la salle des fêtes Saint-Mamet de Saint-Estève, où le maire UMP, Robert Vila, accueillait l’organisation de la désormais traditionnelle fête annuelle de l’UMP’66.

Parmi les nombreuses personnalités présentes, outre donc le maire de Saint-Estève : François Calvet, sénateur des P-O, maire de Le Soler et président du comité départemental de l’UMP’66 ; Fernand Siré, député de la 2ème circonscription des P-O et maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque ; Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, députée européenne et conseillère municipale de la Ville de Perpignan ; Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan ; Daniel Mach, ancien député, maire de Pollestres et secrétaire départemental de l’UMP’66 ; Jacqueline Irles, ex-députée, maire de Villeneuve-de-la-Raho ; Paul Blanc, ancien sénateur, maire de Sournia ; Jean Castex, conseiller régional (le seul !) et maire de Prades ; les conseillers généraux Jean Rigual, Jean Sol, Jean-Claude Torrens et Véronique Vial-Auriol ; des maires – Marcel Descossy (Palau-del-Vidre), Alain Ferrand (Le Barcarès), Gilles Foxonet (Baixas), Huguette Pons (Montesquieu-des-Albères)… – Danielle Pagès, 2ème adjointe de la Ville de Perpignan, François Lietta, responsable départemental des Jeunes Populaires’66…

Commentaires assidus : “Organisation impeccable, irréprochable, les crêpes étaient excellentes… mais ambiance d’un club de 3ème âge inévitablement ! La moyenne d’âge des participants à cette belle fête était plus proche des septuagénaires que des “quadras”…”.

A ce rythme-là, il est vrai que Gilles Foxonet, 45 ans, plus jeune maire de l’UMP dans les P-O depuis 2001, risque de le rester longtemps encore… Aujourd’hui, peu de maires UMP sur le sol roussillonnais sont âgés de moins de 50 ans ! Mis à part le maire de Baixas donc, il doit y avoir maintenant Robert Vila, maire de Saint-Estève, et puis… C’est tout !

D’où, peut-être, la prise de conscience, hier, de François Calvet, qui en a appelé ouvertement pour la première fois à la mise en place, localement, d’une sorte “d’école de la formation de jeunes cadres du parti, de nouveaux élus (…)”, dans la perspective des prochaines échéances électorales, municipales (2014), canton-régionales (2015).

Car à l’évidence, la désaffection de la jeunesse départementale à l’égard de certains partis politiques, dont l’UMP’66, semble totale et inquiétante : les Jeunes Populaires’66 emmenés par le pourtant très dynamique François Lietta ne seraient que quelques dizaines (et encore…), alors que les Jeunes RPR’66 ont compté en leur temps jusqu’à 400, voire 500 adhérents.

Même constat amer du côté du docteur Fernand Siré : hier soir, depuis la tribune de cette fête de l’UMP’66, il n’a pas hésité à lancer : “S’il le faut, agissons comme les Témoins de Jéhovah, prenons nos malettes (en tant que toubib c’est sûr il s’y connait) et allons faire du porte-à-porte pour recueillir des adhésions ! (…)”.

Bref, nous n’irons pas jusqu’à reprendre l’expression osée d’un militant UMP qui nous confiait ce matin “Que ça sentait la naphtaline (…)”, mais pas loin !

François Calvet doit pousser le bouchon encore plus loin dans sa détermination affichée (hier en tout cas), de renouveler son parti au plan départemental, en installant beaucoup plus de jeunes aux responsabilités, en leur cédant des places au sein des instances dirigeantes, en leur offrant des perspectives heureuses au travers d’une formation à la hauteur de nouvelles ambitions… C’est le moment !