Quand on croit encore compter en politique…

 

-“J’ai bien peur que monsieur Jean-Marc Pujol, conséquemment peut-être à son oubli du temps qui passe, ne se souvienne pas des circonstances comme des causes de l’arrivée de monsieur Louis Aliot à la mairie de Perpignan.

Il voudrait faire reporter la défaite des municipales et donc l’arrivée du RN sur d’autres que lui et pourtant…

Et oui, fort de sa pression et de ses amis (dont certains maires de la 2e circonscription des P-O), il s’est évertué à faire battre la candidate MoDEM aux dernières législatives, où monsieur Aliot fut élu en 2017. Je passe sur les Municipales de 2014 où monsieur Pujol fut élu difficilement face déjà au Front National et surtout grâce au front républicain.

Mais voilà, il s’avère que j’ai suivi et en intervenant de très près (représentant du MoDEM’66), lors de cette dernière élection municipale, mais aussi soutien du candidat de la majorité présidentielle et c’est à ce titre que je ne peux laisser penser que vous seriez la victime de cette dernière municipale.

Sachez que, et je l’ai écrit, le clientélisme, l’immobilisme, les affaires entre amis, l’incapacité à porter notre ville-capitale vers un avenir meilleur, les compromis, votre entêtement peut-être, et, assurément, le bilan désastreux de la ville que vous nous avez laissé, vous rendent seul responsable, non seulement d’une circonscription du département passée aux mains du RN, mais aussi de notre ville de Perpignan, tombée aux mains de monsieur Aliot.

Vous n’avez eu besoin de l’aide d’aucun centriste pour parvenir à ce triste résultat.

Les électeurs vous ont remercié. Il est temps que vous laissiez s’installer le silence d’un ancien candidat dépassé et que vous ne cherchiez plus à vouloir encore manipuler et vous imposer où que ce soit. D’autant que votre parti, LR, n’a plus la crédibilité pour imposer quoi que ce soit, ni à prêcher le faux pour faire croire à votre vérité”.

Guy Torreilles, président du MoDEM’66