Nous l’avons déjà dit et écrit à plusieurs reprises et ce fût même une de nos demandes lors de notre ralliement à Romain Grau*, «le rassemblement est notre seule chance, pour ne pas revivre 2014».
C’est bien pour cela que nous les Centristes du MoDEM, d’Agir, de l’UDI et des Radicaux, nous nous sommes rassemblés. Nous pensions que d’autres auraient pu nous rejoindre, mais voilà, il n’en fût pas ainsi.

La liste menée par Clotilde Ripoull apparentée au Centre, au 1er tour a brouillé les cartes et ses 6% auraient pu faire la différence que ce soit sur la liste de Romain Grau ou celle d’Agnès Langevine, elle reste malgré tout une part responsable dans le résultat de ce 1er tour.
La dispersion des voix de ceux qui ne veulent ni de l’extrême droite, ni de l’équipe sortante, était sans doute inévitable au 1er tour.
Mais qu’adviendra-t-il au second ?
Les 14,51% d’Agnès Langevine, les 13,17% de Romain Grau, les 6,58% de Caroline Forgues, les 6% de Clotilde Ripoull, les 3,60% d’Olivier Amiel, les 1,29% d’Alexandre Bolo, représentent ensemble 45,15% des suffrages exprimés qui ne veulent théoriquement ni de Monsieur Aliot ( 35,66% ) ni de Monsieur Pujol (18,44% ).
S’il serait naïf de penser qu’au 2nd tour une troisième voie salutaire pourrait rassembler ces 45,15%, et pourtant, un.e candidat.e – et un.e seul.e – aurait le poids suffisant cependant pour au moins éviter le scénario tragique des élections de 2014 ; c’est à dire une force qui mettrait mathématiquement le maire sortant face à ses responsabilités. Face à l’Union que le MoDEM’66 et les Centristes appellent de leurs vÅ“ux. Monsieur Pujol devrait alors se retirer ou prendre une grande responsabilité. Cette responsabilité sera aussi bien sûr celle des électeurs perpignanais qui sont tous libres de leur choix.
Mais le MoDEM’66 assume ici par ce communiqué qu’avec un maire sortant au bilan si désastreux, dont nous savons tous ce qu’il a coûté aux Perpignanais.e.s après six années de pujolisme, il nous est difficile de penser qu’il peut encore prétendre tenir la place.

Nous souhaitons un autre choix pour Perpignan, et soutiendrons un.e candidat.e capable de porter les aspirations de 45,15% des électeurs, sans compter celles de nombreux abstentionnistes que nous n’oublions pas. Quant à Monsieur le maire, de notre point de vue, l’union est encore possible, mais sûrement pas autour de lui. Tant il s’agit bien sûr de ne sanctionner personne sinon un bilan et un mode de gouvernance à bout de souffle dont plus personne ne veut.
Guy Torreilles, responsable du MODEM’66