L’Ukraine n’est qu’un champ de bataille entre les États-Unis et la Russie qui ne cessent de s’affronter depuis la chute du mur de Berlin qui a eu lieu en 1989.

Les dirigeants politiques actuels de l’Ukraine ne sont que des personnalités sans aucune volonté propre. Par leur soumission aux diktats de Barack Obama et Joe Biden, respectivement 44ème et 46ème présidents des États-Unis, l’Ukraine est devenue le paillasson des multinationales américaines.
Soutenues par des avantages tels que l’importance de leurs capitalisations boursières, ces multinationales mènent une véritable conquête transatlantique. Elles n’hésitent pas à usurper la souveraineté culturelle et politique des nations européennes.
Et plus grave encore, ces firmes qui sont en train de réaliser une pénétration directe de l’Europe par les États-Unis, elles menacent de faire disparaître les traditions sociales des pays européens.
Ce qui est frappant lorsqu’on examine cet expansionnisme des États-Unis sur le continent européen, c’est l’accélération de la déconstruction du patrimoine culturel et économique des nations européennes.
L’État américain du Delaware n’est-il pas devenu l’un des meilleurs endroits au monde pour créer une société fictive et échapper ainsi aux contraintes imposées dernièrement aux autres paradis fiscaux ?
Ce paradis fiscal américain héberge en fait plus de 300 000 entreprises, parmi les plus puissantes des États-Unis. Les géants de la Silicon Valley (Apple, Google, etc.) et de Wall Street (Bank of America, JP Morgan, etc.) y partagent une boîte aux lettres avec les marques les plus célèbres du pays américain (Coca-Cola, Ford, General Electric, Wal-Mart, etc.).
Comment expliquer qu’Emmanuel Macron, président pro tempore du Conseil de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, ne se positionnent que suivant les décisions prises par les États-Unis ? N’est-ce pas l’affirmation de « l’influence américaine » au sein de la sphère politique européenne ?
Comment expliquer que l’Ukraine soit le seul pays au monde à disposer d’un régiment militaire d’élite qui arbore les emblèmes de la Waffen-SS, sans que cela ne puisse susciter la moindre réprobation des plus hautes autorités politiques de l’Union européenne, ainsi que de ses principaux médias et intellectuels ? N’est-ce pas l’affirmation de ne point contrarier Joe Biden, sénateur pour le Delaware de 1973 à 2009 ?
Depuis l’élection de Joe Biden en 2020 à la présidence des États-Unis, n’est-ce donc pas l’Administration des démocrates qui a prononcé à l’encontre des pays européens des menaces et des sanctions dans le cadre de l’exploitation du fameux gazoduc Nord Stream 2 ?
Il est évident que Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, ne pouvait en aucune manière rester les bras croisés face à la fermeture de ce gazoduc. En fait, il ne fait que défendre les intérêts vitaux de la Russie et la libre circulation des marchandises et des capitaux.
Dans le cas de la guerre en Ukraine qui dure depuis 2014, faisant plus de 10 000 morts en huit ans sur le territoire russophone du Donbass, il est regrettable de constater que les sanctions prises par l’Union européenne vont permettre aux États-Unis de vendre à l’Europe du gaz naturel liquéfié (GNL) au prix fort.
L’exploitation du gaz de schiste qui comporte des risques environnementaux et sanitaires va fracturer profondément le Parlement européen. Il faut savoir que la Pologne se présente déjà comme un farouche partisan de l’exploitation de ce gaz “non-conventionnel” au nom de son indépendance énergétique.
En attendant, l’Ukraine continue d’être approvisionnée en gaz russe…
En attendant, l’Allemagne vient de choisir des F-35 américains et non des Rafale français !
Au bal des hypocrites… les Français ne devraient plus y danser…
S’il est vrai que la France n’a pas de pétrole… par contre, nous avons désormais « le quoi qu’il en coûte » !
Henri Ramoneda