“Ainsi donc, concernant deux députés des P-O de monsieur Macron, ancien 1er adjoint de Perpignan et conseiller départemental LR (Les Républicains) pour l’un, et ancienne centriste UDI pour l’autre, nous apprenons par les médias locaux qu’ils ont signé un pacte « autonomiste catalan » en secret sur le dos des principes démocratiques de transparence à l’égard de leurs électeurs, qui, qu’ont le veuille ou non, auront été trompés !

Ce pacte signé avec un groupuscule Unitat Catalana qui ne représente que lui même et dont je rappelle que l’un de ses représentants parlait de défense « du sang catalan » qui coulerait dans ses veines, vision assez radicale et racialiste du combat identitaire et culturel catalan quand même…

Nos députés se disent humanistes pendant les élections et n’hésitent pas à me brocarder pour des idées que je n’ai pas mais défendent en secret des principes extrémistes pour s’accaparer quelques voix, même si ces principes sont contraires à nos valeurs et à nos principes républicains.

Les Pyrénées-Orientales ne souffrent pas de leur mauvais statut institutionnel et juridique mais des politiques qui ont été menées et qui continuent de l’être comme à Perpignan par exemple.

Nous souffrons des politiques absurdes des amis de ces élus qui dissimulent leurs intentions par des pactes secrets mais qui siègent dans les assemblées sans s’opposer à rien en défendant des politiques démagogiques et ruineuses.

Ne jamais oublier que Unitat Catalana comme d’autres ont siégé à des majorités et ont cautionné les politiques qui nous ruinent ! À Perpignan notamment ! Ne pas oublier aussi que c’est l’UMP qui avait passé un pacte avec la CDC, et que tous ces gens ont gouverné ou gouvernent ensemble. Avec quels résultats ?

Ce n’est donc pas un problème de statut ou d’autonomie mais d’hommes, de politiques et de sincérité !

Ce qu’il faut à notre département et à Perpignan c’est un changement de dirigeants et de politique économique, sociale et humaine. Les problèmes de notre département ne son pas liés à une absence d’autonomie revendiquée par une minorité, mais à des problèmes bien plus graves liés à l’immigration incontrôlée, à l’insécurité, au communautarisme et au développement du fondamentalisme islamique, au chômage, au marasme économique, à une fiscalité confiscatoire, à des grandes surfaces hégémoniques et à l’absence de stratégie économique sur le moyen et long terme !

Les outils sont là ! Les idées aussi ! Ce qu’il manque c’est du courage et de la sincérité dans les décisions à prendre ! Mettre fin aux clientélismes !

Mais que deux députés, en secret, signent des contrats vantant l’autonomie institutionnelle du 66 au nom de la défense de la catalanité me sidère et en dit long sur l’état d’esprit de certains politiques dans notre département ! Prêts à tout pour arriver !

Nous sommes des Français en Roussillon et entendons le rester. Nous défendons notre identité et notre culture dans notre face à des périls migratoires et communautaires difficiles pour l’avenir.

Au moment où des événements sérieux se déroulent chez nos amis et voisins espagnols, au moment où nous sommes sous la menace permanente du terrorisme islamique qui a frappé à quelques kilomètres de chez nous, il serait bon que les politiques locaux Å“uvrent à l’unité et à l’indivisibilité de la république française et non à l’exploitation de divisions ruineuses et dangereuses, quelquefois fantasmées, pour notre prospérité et notre sécurité. Catalans d’accord, mais Français d’abord !”.

 

Louis ALIOT (FN-RBM), député de la 2ème circonscription des P-O, conseiller municipal et communautaire de Perpignan.