(Vu sur la Toile)

 

François Baroin tacle sévèrement Gabriel Attal et Rachida Dati
(Article de Paris Match)

L’ancien chouchou de la droite François Baroin a tiré à boulets rouges sur le nouveau gouvernement, lors de vœux très politiques, à Troyes.

 

Paris Match.- Que pense l’ancien chouchou de la droite et des sondages du nouveau gouvernement ? Vous n’allez pas être déçus… Si la sortie de François Baroin, lors de ses vœux aux militants Les Républicains de l’Aube, vendredi 12 janvier, est passée inaperçue, alors que les nouveaux ministres font parler d’eux, elle ne manque pourtant pas de piquant.

-Gabriel Attal ? « Le Premier ministre a passé la moitié de sa vie comme militant. C’est un apparatchik. Il n’a jamais rien fait d’autre que de la poloch (de la politique, NDLR) », a-t-il déclaré, selon le quotidien L’Est éclair, présent sur place.

Mais c’est Rachida Dati, qui fut sa collègue lorsqu’ils étaient ministres de Nicolas Sarkozy, qui a été la plus visée. « Je la connais depuis longtemps. Maire de Paris, c’est une perspective qui s’éloigne pour elle. C’est toujours surprenant de voir des gens qui montent à bord du Titanic avec le sourire, surtout quand on connaît la fin de l’histoire. On se dit qu’elle manque de lucidité. Est-ce qu’elle croit vraiment que la croisière sera jolie et ensoleillée ? La Macronie va exploser. […] À ceux qui acceptent le Titanic et le chant des sirènes, je dis “bonne chance”. Et je serais également tenté de dire, “bon vent”… »

Si j’avais voulu faire partie de cette cohorte de grenouilles qui ont sauté de la brouette en nous abandonnant, je l’aurais fait à de multiples occasions.

 

François Baroin

À 58 ans, aujourd’hui maire de Troyes, président de l’agglomération mais aussi président de la filiale française de la banque britannique Barclays, Baroin a sous-entendu avoir été approché plusieurs fois pour entrer dans un gouvernement sous Emmanuel Macron. « Je ne ferai jamais partie de ceux-là, malgré les risettes, les sourires, les mains tendues et les tapes dans le dos qui n’ont pas manqué depuis le début. Si j’avais voulu faire partie de cette cohorte de grenouilles qui ont sauté de la brouette en nous abandonnant, je l’aurais fait à de multiples occasions. Mais c’est impossible pour moi. Ce ne sont pas mes valeurs, pas ma conception du pays. Les méthodes et remèdes proposés ne sont pas bons. »

(Source magazine Paris Match)