A l’occasion des voeux de l’agglo Valenciennes-Métropole, son fief du Nord, le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a commenté sa décision de quitter le geouvernement Fillon, relate Le Journal Du Dimanche (JDD) : “J’ai renoncé sans conflit, sans rien (…). C’est difficile de dire “non” gentiment à quelqu’un (ndlr. Nicolas Sarkozy, Président de la République Française ?) pour qui vous avez de l’estime, en plus je suis plutôt quelqu’un qui dit “oui”. Pour faire cela, il faut qu’il y ait un chemin de projet”, a déclaré entre autre l’ancien N°2 du gouvernement Fillon.
Il murmure ainsi son projet pour 2012, affirmant que “ce ne sont pas des réflexions extérieures qui l’influenceront (…)”. Mais il reconnait également que “faire porter (ce projet) par quelqu’un d’autre est l’un des éléments possibles (…)”.
Dans cet entretien au JDD, Jean-Louis Borloo reconnait également que “faire porter (ce projet) par quelqu’un d’autre est l’un des éléments possibles”. Il soutient aussi que “la France n’avance pas car chacun est dans son archipel de pouvoir, il y a une incapacité à mobiliser ses forces vives. Le jour où vous réussissez cela, le pays peut avancer à une vitesse folle (…)”.
L’utilisation, par Jean-Louis Borloo, ami intime du sénateur-président UMP de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), Jean-Paul Alduy, du mot “archipel” ne passera pas inaperçu localement, dans les Pyrénées-Orientales…
D’abord, parce que, au cours des cinq dernières années – avec “Perpignan”, “Bourquin”, “Usap”, “TGV”, “agglo”, “Laurence” et “Mathis” – “archipel” aura été le vocabulaire le plus utilisé par Jean-Paul Alduy dans ses discours publics, ou conversations privées. Ensuite, parce que “Archipel” est le nom de “son” teatro-nouveau-lieu-des-défis-culturels-et-musicaux-dans-l’Agglo…
La différence, de taille !, étant que pour Borloo le mot “archipel” définit les coulisses d’un pouvoir sans partage, autoritaire ; alors que pour notre Alduy national “archipel, à l’inverse, se veut être tout le contraire puisque “rassembleur”, “mobilisateur” et “identitaire”.
Bref, les fins limiers de la phraséologie politique ambiante sauront désormais que JLB et et JPA ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. Pour preuve… A moins que, jusqu’ici, Jean-Paul Alduy nous ait caché ses vrais sentiments sur “l’archipel” ? Nous le verrons bie