Alors que la Municipalité d’Argelès-sur-Mer est sans (aucun) doute la commune des P-O qui a certainement le plus et le mieux investi pour les cyclistes, quotidiennement on assiste à des scènes surréalistes où les deux-roues imposent leur loi, en dépit souvent des règles élémentaires de sécurité, passant outre le Code de la Route, slalomant sur les trottoirs et le front-de-mer entre les piétons, etc.-etc.

 

Régulièrement dans ces colonnes, nous nous faisons l’écho de ces meutes cyclotouristes qui envahissent le bitume, dédaignant d’emprunter les pistes et voies cyclables dont l’investissement et l’entretien coûte plus qu’un bras aux contribuables argelésiens. Pourquoi, par exemple, et pour l’exemple, ne pas pondre un arrêté municipal qui confisquerait provisoirement le vélo d’un cycliste qui n’aurait pas respecté les bases de la sécurité routière ?…

Il est grand temps de remettre de l’ordre dans cette anarchie totalement incompréhensible, inacceptable, dangereuse également, ne serait-ce que pour le “mieux vivre ensemble”.

Dans la station balnéaire d’Argelès-sur-Mer, les riverains, mais aussi des commerçants en ont ras-le-bol de cette situation “deux poids – deux mesures”. Si l’un d’entre eux, cafetiers ou restaurateurs, déborde d’une rangée de tables (ou de décibels) sur le domaine public, là on envoie immédiatement l’armée – il ne manque que les sous-marins ! -, en revanche les cyclistes imposent tous les jours leur valse bordélique à deux roues, grimpant sur les trottoirs, empruntant les sens interdit, chevauchant certaines terrasses… Faut-il attendre un drame pour (ré)agir ?

 

Scène ordinaire de la vie quotidienne argelésienne en période estivale : des vélos cadenassés aux arbres, alors qu’à dix mètres de là, de l’autre côté de la route, il y a un parking à vélos d’une centaine de places ! Il est grand temps de mettre en place une fourrière pour ramasser ces encombrants !

Ici, les vélos sont carrément enchaînés à une barrière de sécurité routière (photos prises hier, mercredi 13 juillet, à 14H 30), alors que juste à côté le parking à vélos est entièrement inoccupé ! Déroutant, pour le moins.