Comme c’est devenu désormais une tradition à pareille époque, puisque cela existe depuis maintenant une vingtaine d’années, Pierre Aylagas (PS), maire d’Argelès-sur-Mer, président de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille et vice-président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, accompagné de son prédécesseur à la mairie d’Argelès, Jean Carrère (PS), ancien conseiller régional, ont offert un apéritif amélioré aux “sénateurs” qui ont pris l’habitude au fil des décennies de se retrouver sur des bancs publics plantés en plein coeur du village, à l’angle de la pharmacie… C’est aussi l’occasion de fêter les “Jean” et les “Pierre” !

Ces bancs, dénommés dans la mémoire collective “le coin des sénateurs” par les Argelésiens, abritent les discussions les plus chaudes et les plus animées sur la vie locale. On y apprend généralement beaucoup de choses sur la “chose municipale” justement – un sondage d’opinion grandeur nature ! – car ces “sénateurs-là” (essentiellement des retraités) ont l’oeil et l’oreille qui traînent partout, tellement ils sont implantés dans la société, telle, tellement ils en connaissent un rayon, tellement ils ont des idées surtout… Ils sont une sorte de “psy”, tellement leurs analyses permettent de voir et comprendre la vie locale autrement, entre atmosphère issue de la célèbre partie de cartes de Pagnol (dans “Marius”) et interminables discussions passionnantes et passionnés.

Mais cette année, il y avait un léger changement dans l’organisation de cet apéro : la présence d’un vrai candidat aux élections sénatoriales du 25 septembre prochain : Charles Campigna (PS), adjoint au maire d’Argelès-sur-Mer !

Et cette présence n’est pas passée inaperçue. On saura dans les tous prochains jours si celui-ci, un habitué des lieu également, et bien que toujours en activité (il est commercial pour la Cave de l’Abbé Rous et la société Piquemal), a réussi son “examen’ de passage et de notoriété. Réponse, in-situ.

Vous verrez bien qu’un jour un hurluberlu du coin proposera d’inscrire cet angle de rue – avec ses bancs publics et ses habitués – au patrimoine mondial de l’Humanité via l’UNESCO ! Nous, en tout cas, on (les) adore !