Dans une lettre ouverte adressée le 9 mars dernier à Jean-Marc Pujol, maire UMP de Perpignan, le syndicat UNSA-territoriaux de la mairie de Perpignan, sous la plume de l’un de ses dirigeants, Georges Botet, écrit notamment :
– “Hier 8 mars 2011, l’administration et vos élus délégués ont présenté en CTP (Comité technique paritaire), le dossier de réorganisation de la direction des Sports. A ce titre, un poste de Directeur-adjoint aux Sports a été créé. Pour l’UNSA, ce poste est déjà pourvu ! Pour seule réponse, votre Direction générale affirme qu’il ne le sera qu’à l’issue du CTP. Même affirmation à nos collègues du syndicat SUD ! Il se passe des choses gravissimes au sein de la mairie, M. le maire. Depuis le 9 avril 2010, un agent se présente partout comme étant le Directeur-adjoint des Sports, alors que le poste n’existe que depuis… le 8 mars 2011. C’est une usurpation de titre et de fonction, une occupation illégale de locaux du domaine public communal, car il s’est installé dans un bureau du Parc des sports, et nous considérons qu’un véhicule neuf de la marque Renault modèle Twingo immatriculé AJ… a été dérobé au parc auto du CTM (Centre technique municipal), car il se promène toute la semaine avec, tous les week-ends et, peut-être même pendant les congès ?, tout cela aux frais du contribuable… Trois délits sont à nos yeux constitués et nous espérons M. le maire que vous saisirez la justice à cet égard. Le poste n’étant créé que depuis le 8 mars 2011, je dépose officiellement par la présente ma candidature aux fonctions de Directeur-adjoint des Sports. Une réponse non motivée de votre part sera considérée comme une discrimination syndicale pouvant faire l’objet d’une plainte au pénal (…). Las d’être pris pour des imbéciles dans les différentes commissions dont la composition illégale perdure, où l’on discrédite vos élus en bafouant les engagements qu’ils ont pu prendre, où les PV des séances des CTP sont édulcorés, pour ne pas dire censurés, nous sommes dans l’obligation aujourd’hui de vous en informer publiquement dans l’espoir d’une remise en ordre de votre part, en espérant ne pas voir s’instaurer encore une fois un clientélisme que l’on croyait disparu”.