“C’est l’hiver et avec lui, son lot de maladies saisonnières, rhume, rhinopharyngite, mais aussi la fameuse grippe tend redoutée…

Alors citoyens, protégez-vous et protégeons-nous car ce virus adore se balader chez les uns et les autres, il adore muter également.

Depuis le scandale des vaccins, l’État, à grand renfort de publicité, demande à chacun d’entre nous de se protéger et de protéger l’autre. Alors, voici les consignes :

  • On se lave les mains plusieurs fois par jours,
  • On éternue dans des mouchoirs que l’on jette systématiquement,
  • On évite les transmissions manuportées donc on ne se serre pas les mains,
  • Et bien sûr on se vaccine…

Bon, on a tous compris le truc, tous sauf peut-être les médecins généralistes.

Aujourd’hui, en amenant mon fils dans un centre médical de notre département pour syndrome grippal, me voilà bien surpris des mesures prises : une vingtaine de personne en salle d attente, des médecins saturés de clients, pardon patients ; une promiscuité terrible qui oblige les gens à s’asseoir par terre ; pas de masques de protection, pas de gel hydro-alcoolique… et des gens agglutinés qui toussent les uns sur les autres !

Comme le nuage de Tchernobyl, la grippe semble s’arrêter dans la salle d’attente des médecins généralistes.

Dans ces conditions, comment ne pas s’étonner que la grippe se propage à une vitesse folle ?

Bref, que font nos pouvoirs publics, car il s’agit bien de santé publique ? Que font nos médecins ?

Farid MELLAL
Infirmier en géronto-psychiatrie.