Les communes de Fitou (département de l’Aude), Claira et Pia (P-O) ont décidé de retirer le recours sur le fond contre l’arrêté préfectoral de fusion entre les territoires de Salanque et des Corbières.

Pourtant, on se souvient que l’ancien maire de Claira et président de la communauté de communes Corbières-Salanque-Méditerranée, José PUIG, avait fait un référé (qu’il avait d’ailleurs perdu car l’urgence n’était pas démontrée) et qu’il comptait bien emmener au bout sur des motifs notamment d’incohérences territoriales.

Ce recours a donc était retiré sans motif (voir lien ci-dessous).

Pourquoi ? Combien d’élus, d’employés de mairie et de ladite communauté de communes, de population de ces trois  villages doivent se demander : pourquoi avons-nous fait grève (heures payées ou non payées ?) pendant plusieurs jours ? ; pourquoi avons-nous défilé dans les rues de Perpignan ? ; pourquoi avons-nous  tracté ? ; ou pourquoi encore avons-nous fait du porte à porte dans chaque village ?… Si c’est pour en arriver là ?!
Pourquoi ? Mais pour rien.
Est-ce que ce retrait aura-t-il autant d’écho médiatique que le dépôt ?
La politique s’apparente plus maintenant à du spectacle qu’à des réflexions sur la « vie de la cité ». Dans ces conditions, il ne faut plus s’étonner de traverser des « cités sans vie »…

 

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