Pourquoi l’impossible union ?

Sous ce titre, la section locale du Parti Socialiste (PS) de Céret nous communique avec prière d’insérer…

“Les Cérétans s’interrogent et nous interrogent sur l’échec de la constitution d’une liste d’union progressiste.

Il ne suffit pas  de publier à longueur de tracts  « l’union, l’union, l’union », si par ailleurs on n’a pas la volonté de la construire.

La situation actuelle ne peut se comprendre qu’en reprenant le déroulement de la campagne municipale de 2014.

Les socialistes, attachés à un rassemblement des forces progressistes cérétanes, l’avaient initié, en proposant dès  avril 2013, une liste d’union avec l’Association « Demain Céret » et les partis de gauche. 

Après des mois de négociations, en janvier 2014, ballotté de réunion en réunion et après maintes tergiversations de ses interlocuteurs, le Parti Socialiste constatait l’éclatement de « Demain Céret » en deux, scission se constituant en deux listes sans étiquette « Demain Céret » et « Un Avenir pour Céret ». C’est pourquoi dans l’urgence et  devant l’intransigeance qui ne permettait aucun accord, il décidait de constituer sa propre liste.

Au soir du premier tour, les trois listes  qui cumulaient un nombre de voix supérieur à la liste de la municipalité sortante auraient pu fusionner mais les sans étiquettes préféraient répondre aux sollicitations de la liste UDI dans une réunion  où nous n’étions pas conviés :

Manœuvre vouée à l’échec, échec consommé !

Bien que nous ne soutenions pas le recours engagé, qui remettait en cause la légitimité de l’élection de 2014, mais respectueux de la décision du Conseil d’Etat, nous prenions  l’initiative de discussions avec nos deux partenaires potentiels.

Le 18 juin, nous participions à une réunion à notre demande, regroupant les trois partenaires potentiels. Nous constations que malgré de nombreuses discussions antérieures entre les deux associations, les divergences de nos interlocuteurs  tant sur le programme que sur la gouvernance, restaient conséquentes et la suite l’a démontré, inconciliables. Par ailleurs, nous déplorions que les autres forces de gauche ne fussent pas associées à ce projet.

Dans ce contexte, nous n’avons pas été surpris d’apprendre la rupture de cet improbable  attelage associatif.

Le Parti Socialiste s’étant donné comme seul objectif de fédérer les trois entités avait conditionné sa participation à la réalisation de cette union. Il n’a pas ménagé sa peine jusqu’au 1er juillet pour rencontrer, faciliter le dialogue avec les femmes et hommes de bonne volonté pour atteindre cette union. Au soir du 2 juillet, le constat était clair ; il y aurait donc deux listes, hétérogènes dans leur composition, pour affronter l’équipe sortante le 19 juillet prochain.

Nous avons considéré que nous ne pouvions pas intégrer les listes en présence, ne voulant pas ajouter de la confusion à la division,  laissant ainsi nos électeurs libres  de se déterminer.

Dans les mois à venir, les socialistes cérétans continueront d’œuvrer pour rassembler la gauche et  tiendrons toute leur place pour contribuer à la vie publique tant locale que nationale”.