Et l’on reparle, non sans insistance, de la fermeture de structures de santé installées sur les territoires des communes de Banyuls-sur-Mer et Cerbère, dans le canton de la Côte-Vermeille, afin de les regrouper autour du centre hospitalier de Perpignan.
Le dossier, particulièrement récurrent, est régulièrement évoqué depuis ces dernières semaines, au sein du comité départemental UMP des Pyrénées-Orientales, tant la décision ne repose pas uniquement sur un choix économique mais également elle s’appuiera incontestablement sur un choix politique.
Une majorité de décideurs au sein de l’UMP des P-O préfèrerait, certes, que ce dossier ne soit évoqué qu’après les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains, tellement “l’affaire” est délicate, et ce pour ne pas gêner le candidat de l’UMP dans ce canton renouvelable, Jean-Pierre Roméro, maire de Port-Vendres. D’autant que l’actuel conseiller général, le maire socialiste de Collioure Michel Moly, serait aux yeux et analyses internes à l’UMP “pour une fois battable” (…).
Seulement voilà l’UMP en coulisses est déjà en train de s’entre déchirer sur le sujet : certains “amis” de Mme la députée sur la 4eme circonscription, Mme Jacqueline Irles, UMP, maire de Villeneuve-de-la-Raho et vice-présidente de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), verraient bien là “une occasion unique d’isoler la très dérangeante – voire trop encombrante ? – parlementaire”, quitte à perdre le siège aux prochaines élections législatives (juin 2012).
Pour cela, ils agissent dans l’environnement du conseiller social à l’Eylsée auprès du Président de la République Française, un certain Jean Castex, surtout connu localement pour être conseiller régional et maire UMP de Prades…
Lui seul, aujourd’hui, de par sa proximité avec le chef de l’Etat, aurait la possibilité de sauver la santé en Côte-Vermeille, en refusant de signer le transfert des établissements sanitaires de Banyuls-sur-Mer et Cerbère sur le chef-lieu du Roussillon, Perpignan. Les “anti-Irles” au sein de l’UMP des P-O l’ont bien compris et s’activent, dans leur réseau, à mettre en marche une entreprise de démolition pour une simple histoire de jalousie interne à l’intérieur d’un parti politique.