De nombreuses personnalités et formations politiques des Pyrénées-Orientales ont vite réagi pour en appeler à des “sanctions exemplaires”, suite à la scandaleuse et ignoble décision du gérant d’un parc de loisirs en Cerdagne de refuser l’entrée à des jeunes israéliens…
-Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement National (RN) : “Le gérant d’un parc d’activités de loisirs de notre Département a été placé en garde à vue pour “discrimination fondée sur la religion” après avoir refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes vacanciers israéliens. Cette attitude inqualifiable et ces faits graves sont la conséquence directe du lourd climat politique français, qui sous couvert de la guerre déclarée par le Hamas le 7 octobre 2023, pointe systématiquement une cible sur des civils juifs ou israéliens dans notre pays. Après des commerces saccagés, des compatriotes juifs violentés et les innombrables actes antisémites qui se multiplient, notre pays est en train d’obtenir la palme d’or de l’ignoble en la matière. Le président de la république et la gauche portent une lourde responsabilité dans ces actes qui font de la France le pays européen le plus antijuif d’Europe !”.
-Lauriane Josende, sénatrice LR/ Les Républicains des Pyrénées-Orientales : “Refuser des enfants, dans un parc de loisirs, en raison de leur origine ou de leur religion… Jusqu’ici, chez nous, dans nos belles montagnes de Cerdagne ! La mise en garde à vue a été immédiate et l’enquête va être menée comme il se doit par nos gendarmes, mais des faits comme celui-ci sont proprement inadmissibles et je les condamne avec la plus grande fermeté ! Les sanctions doivent être exemplaires et la justice doit passer sans trembler ! Soutien total à mon ami, Jean-Philippe Augé, maire de Porté-Puymorens, qui a de quoi être sous le choc”.
-Union de la Droite pour la République – Fédération des Pyrénées-Orientales : “L’UDR 66 exprime sa profonde indignation après le scandale survenu à Porté-Puymorens, où 150 jeunes vacanciers israéliens, âgés de 8 à 16 ans, se sont vu refuser l’accès à un parc de loisirs malgré une réservation confirmée. Un tel acte, motivé par des « convictions personnelles » du gérant, n’est rien d’autre qu’un acte antisémite odieux. Cet incident n’est pas isolé. Il s’inscrit dans un climat délétère qui s’installe en France, où l’antisémitisme prospère. Nous pointons clairement la responsabilité d’une partie de la gauche, en particulier La France Insoumise, qui n’a cessé de multiplier les ambiguïtés, les provocations et les discours de haine. Une telle attitude finit par donner une forme de légitimité à ce type de comportements discriminatoires, en banalisant l’antisémitisme et en encourageant les plus extrémistes à agir. Quand certains députés LFI justifient le terrorisme, refusent de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, ou hurlent contre Israël dans l’hémicycle, ils alimentent cette atmosphère de suspicion, de rejet et de haine envers les Juifs. Pire encore, cette même gauche cherche à importer le conflit israélo-palestinien sur notre sol, à dresser les communautés les unes contre les autres, à importer ici des fractures qui n’ont rien à voir avec la République française. L’UDR66 dénonce aussi la complicité silencieuse des autres formations de gauche qui, par opportunisme électoral, s’allient avec LFI et couvrent ses dérives. Leur responsabilité est entière : en pactisant avec l’antisémitisme rampant de la gauche radicale, elles cautionnent sa banalisation et fragilisent la République. L’UDR exige des sanctions exemplaires contre l’auteur de ce refus discriminatoire et appelle le gouvernement à rompre toute complaisance avec les discours de haine de la gauche radicale. Il est temps de briser l’omerta et d’affirmer haut et fort : l’antisémitisme vient aujourd’hui autant des islamistes que d’une partie de la gauche radicale et de ses alliés. La France ne peut pas trahir sa promesse républicaine. L’UDR sera toujours en première ligne pour défendre nos valeurs, protéger nos concitoyens juifs, et refuser la banalisation de la haine”.