(Communiqué)
-“La loi est claire : le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre (article L.2121-7 du Code général des collectivités territoriales). Ce n’est pas une option, c’est une obligation légale.
Or, à Argelès-sur-Mer, le dernier conseil municipal s’est tenu le 26 juin dernier. Rien n’est prévu pour septembre. Résultat : la commune est hors-la-loi. C’est un manquement grave aux règles républicaines qui fondent notre démocratie locale.
La préfecture est informée, mais demeure inerte. En tant qu’élu de la République, je demande solennellement à Monsieur le Préfet de faire respecter la loi. Refuser de réunir le Conseil, c’est bafouer la démocratie locale et manifester un profond mépris pour les citoyens.
Quand on connaît la réalité de la gestion municipale — dette, projets abandonnés ou mal conduits (Maison de la Mer, transports, future cantine, urbanisme, emprunts reportés…) — on comprend mieux : le maire et sa Majorité fuient le débat et la transparence. Ils préfèrent étouffer les critiques, éviter les questions et priver les Argelésiens du minimum démocratique auquel ils ont droit.
Ce n’est pas seulement une erreur : c’est une faute politique et démocratique. Une dérive à l’image d’un maire dont l’ego prend le pas sur l’intérêt général. La preuve ? Dans le dernier Granotes, pas moins de dix-sept photos de sa personne, à sa gloire, dont une en double, pleine page.
On peut dénoncer les abus de pouvoir à l’autre bout du monde, mais la démocratie commence par le respect de la loi chez soi. Comme le rappelait Maria Montessori : « Pour éduquer, il faut être éduqué. »
Charles Campigna
Conseiller municipal d’opposition à Argelès-sur-Mer
*Lettre Préfet salles et CM 24 sep 2025