(Communiqué)

 

 

-“L’association Mar i Mun est consternée, la population de Saint-André dépitée… 

 

 

 

Quarante-sept platanes centenaires qui renaissent de leur cendre, sont découpés, tronçonnés, arrachés, alors qu’un élagage et un nettoyage avait était demandé et aurait suffi à sécuriser la population.

Si quelques-uns d’entre eux, plus faibles, ne sont pas revenus de cet incendie destructeur, une dizaine peut-être sans grande certitude, tous les autres, eux, ne demandent qu’une chose, vivre ! Vivre pour éviter l’érosion des sols, vivre pour préserver la biodiversité et la qualité de vie sur la terre, vivre pour que les oiseaux puissent nicher, vivre pour améliorer l’air que nous respirons, vivre pour dépolluer en absorbant les particules fines… Savez- vous que la disparition d’une seule espèce végétale peut entraîner l’extinction d’une trentaine d’espèces animales ?

Ces quarante-sept platanes sont sacrifiés au nom de quoi ? De plus tous ces platanes abattus devront obligatoirement être remplacés par d’autre et sur le même alignement, une surveillance obligatoire également de trois ans, pour voir si leur croissance se passe bien, s’ils n’ont pas de maladies etc.

Combien tout cela va-t-il coûter ? Coût de l’abattage, coût de remplacement et de surveillance et tout ça au frais du contribuable qui, lui, voulait préserver ses platanes.

On va vous dire que l’ONF a fait son étude et qu’il était nécessaire des tous les abattre, mais ce qu’on ne va pas vous dire (…).

Ce qu’on ne va pas vous dire c’est que toutes les procédures judiciaires ne sont pas terminées, une requête de suspension qui doit être jugée sur le fond déposée par la LPO, la SETA et d’autres associations au tribunal de Perpignan et un référé déposé au tribunal administratif de Montpellier par l’association Mar i Mun sont en cours.

Et pendant ce temps, sur le territoire de la commune de Saint-André, des arbres morts, tombent sur la piste cyclable près de la rue Joan Cayrol, mais là on ne s’inquiète pas de la sécurité d’autrui. L’urgence n’est-elle pas plutôt ici ? (…).

Les photos qui accompagnent cet article ont été prises de la sortie de Saint-André, jusqu’à la caserne des pompiers, hier mardi 21 octobre 2025. Sur toute cette longueur nous n’avons vu qu’un seul tronc creusé par l’incendie, celles des arbres morts au bord de la piste cyclable ont été prises le même jour.

Nous vous laissons juge”.

 

Sabine Pouliquen, présidente de l’association “Mar i Mun”

 

(photos@Mar i Mun)