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“Indignes d’un élu” : un député exclu de son groupe politique en Alsace pour des propos sur une directrice de cabinet atteinte d’un cancer
(Article de V.G. • Rédaction BFMTV)
BFMTV.- Raphaël Schellenberger a été exclu de la majorité de droite de la Collectivité européenne d’Alsace. Il aurait qualifié le cancer dont est atteint la directrice de cabinet du président LR du conseil départemental de “retour de manivelle, comme une récompense du karma”.
Le député (non inscrit) Raphaël Schellenberger, par ailleurs conseiller départemental en Alsace, a été exclu de la majorité de droite dans cette collectivité pour des propos visant la directrice de cabinet de son président, a-t-on appris dimanche de ce dernier et de Raphaël Schellenberger, confirmant une information des Dernières nouvelles d’Alsace (DNA).
-“Il a eu des propos dans un échange public avec des maires qui sont inacceptables”, a déclaré à l’AFP Frédéric Bierry, président (LR) de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA, issue de la fusion en 2021 des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin).
Après un échange avec le président du groupe majoritaire, la décision a été prise jeudi d’en exclure Raphaël Schellenberger, a-t-il indiqué
Frédéric Bierry reproche à Raphaël Schellenberger d’avoir eu des mots dénigrants envers sa directrice de cabinet, “stigmatisant son aspect physique lié à son cancer”, une maladie “qu’elle n’avait pas souhaité rendre publique”.
Le député évoque des propos “maladroits”
L’élu l’a comparée à une “sorcière”, dont la maladie était “un retour de manivelle, comme une récompense du karma”, a rapporté Frédéric Bierry. “Pour moi, ces propos-là sont indignes d’un élu de la République”, “il a franchi une ligne rouge d’humanité”, a estimé le président de la CEA.
Selon Raphaël Schellenberger, les phrases controversées ont été prononcées “à l’occasion d’un dîner privé à Paris”.
“Même si les propos qu’on me prête sont maladroits, la moindre critique à l’endroit de la directrice de cabinet dans cette collectivité conduit à une pression, une exclusion ou une mise au ban. Et aujourd’hui, ça se transforme en fait politique”, a déclaré à l’AFP Raphaël Schellenberger.
Pour le député et conseiller départemental, c’est un “prétexte” : “Ça s’intègre dans un contexte où en interne, j’étais l’élu qui étais le plus critique vis-à -vis de notre action et qui agaçait”.
(Source : BFMTV)

