(Vu sur la Toile)
Coline Berry poursuivie par Jeane Manson, la Cour de cassation a rendu sa décision
(Article de Melissa Adèle • Rédaction de Purepeople)
Purepeople.- Nouvel épisode judiciaire dans l’affaire qui oppose Coline Berry à son père Richard Berry et à Jeane Manson. La Cour de cassation vient de trancher dans le cadre de la procédure en diffamation engagée par la chanteuse américaine. Une décision très attendue, dont les contours viennent d’être précisés.
Depuis 2021, l’affaire opposant Coline Berry-Rojtman à son père, le comédien Richard Berry, et à son ex-belle-mère Jeane Manson, s’est imposée comme l’un des dossiers judiciaires faisant couler le plus d’encre. Cette année-là , la fille de l’acteur accusait publiquement Richard Berry de violences sexuelles qu’elle affirme avoir subies lorsqu’elle était mineure, en 1984 et 1985, au domicile familial, alors que ce dernier vivait avec Jeane Manson. Des accusations graves, relayées notamment dans un article du Monde publié en février 2021, dans lequel Coline Berry-Rojtman évoquait également une possible implication de la chanteuse. Si Richard Berry a toujours contesté ces faits, Jeane Manson a, de son côté, décidé d’engager des poursuites pour diffamation contre son ex-belle-fille, estimant que certaines déclarations portaient atteinte à son honneur, notamment lorsqu’elle a été associée à la secte des “Enfants de Dieu”, un mouvement tristement connu pour des dérives sexuelles.
Après une longue procédure, Coline Berry-Rojtman avait été reconnue coupable de diffamation en première instance par le tribunal correctionnel d’Aurillac, une condamnation confirmée par la cour d’appel de Riom. Mais en décembre 2023, la Cour de cassation avait annulé cette décision, entraînant un nouveau procès. En juillet 2024, la cour d’appel de Lyon avait finalement relaxé Coline Berry-Rojtman, une décision aussitôt contestée par Jeane Manson, qui a porté l’affaire une nouvelle fois devant la plus haute juridiction judiciaire.
Mardi 16 décembre 2025, la Cour de cassation a rendu une décision particulièrement attendue.
Les magistrats ont partiellement annulé la relaxe prononcée par la cour d’appel de Lyon et ont décidé de renvoyer le dossier devant cette même juridiction, qui devra à nouveau se prononcer. Une décision qui marque un nouvel épisode dans une procédure entamée il y a près de quatre ans, et au cours de laquelle les jugements se sont succédé de manière contradictoire. Sur le premier volet du dossier, concernant l’article publié par Le Monde en février 2021, la Cour de cassation a confirmé la relaxe de Coline Berry-Rojtman. Les hauts magistrats ont estimé qu’il s’agissait d’une synthèse réalisée par deux journalistes, à partir de témoignages recueillis auprès de plusieurs personnes, dont Coline Berry-Rojtman, et en lien avec une plainte qu’elle venait de déposer. La Cour a également relevé qu’“il n’est pas établi que ces propos auraient été tenus en connaissance de cause de ce qu’ils seraient publiés”, excluant ainsi toute responsabilité directe de la principale intéressée sur ce point.
En revanche, la Cour de cassation a adopté une position bien différente concernant les propos tenus par Coline Berry-Rojtman lors d’une émission diffusée en direct sur BFMTV. À cette occasion, elle avait affirmé que Jeane Manson aurait appartenu à la secte des “Enfants de Dieu”, qu’elle décrivait comme un mouvement prônant la pédophilie et l’inceste. Sur ce point précis, les magistrats ont estimé que la motivation de la cour d’appel de Lyon était insuffisante pour justifier une relaxe. Ils ont souligné que la seule proximité passée de la chanteuse avec ce mouvement ne permettait en aucun cas d’établir une adhésion à des valeurs pédophiles ou incestueuses, ni même de supposer qu’elle aurait pu les partager.
Dans un communiqué, l’avocat de Jeane Manson, Me Jacques Verdier, a réagi à cette décision en rappelant fermement la position de sa cliente : “Jeane Manson n’a pas participé à cette secte et quiconque désormais l’y associera sera poursuivi en diffamation”. Un avertissement clair, alors que l’affaire n’a pas encore livré son épilogue judiciaire définitif.
(Source : Purepeople)

